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[WPT Barcelone] Vitalijs Zavorotnijs champion express d’un Main Event record

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Vitalijs Zavorotnijs s’impose à l’issue d’un heads-up express, à l’image de cette table finale.

Boris Kolev et Vitalijs Zavorotnijs auront à peine eu le temps d’échanger quelques mains avant que le verdict ne tombe et voit la victoire du Letton. Pour les deux joueurs, il s’agit de leur plus belle performance en carrière.

 

Vitalijs Zavorotnijs (LET) vainqueur exxpress du Bulgare Boris Kolev et les joueurs se félicitent au terme de ce heads-up

Le déséquilibre en jetons était trop fort et le destin semblait basculer du côté du Letton. L’histoire retiendra que Vitalijs Zavorotnijs trouve une flush runner runner face à top paire floppée.

Après avoir payé un premier barrel au flop, Zavorotnijs décide de payer le tapis adverse avancé sur la turn, après avoir demandé le compte et utilisé deux de ses cartes time bank (30 secondes chacune).

La suite, on la connaît et Zavorotnijs touche une de ses magic cards pour remporter le coup et le tournoi.

 

Vitalijs Zavorotnijs : K 9

Boris Kolev : A Q

Tableau complet : Q 4 J 7 2

 

Quelques cris viennent célébrer cette victoire et Vitalijs tombe dans les bras de son amie avant d’être chaleureusement félicité par le Russe Anatoly Filatov, présent dans le public.

Quelques instants plus tard, la machine protocolaire WPT se met en branle.

On en profite pour aller discuter avec nos heureux finalistes. Honneur au perdant et Boris nous parle de son tournoi.

« Bien sûr je suis très heureux de ce que j’ai fait ici. Là je suis déçu forcément mais je suis quelqu’un de positif. »

Boris enchaîne facilement les questions : « Demain je m’envole pour Chypre avec Stoyan (Obreshkov, éliminé en 82ème position du Main). C’est mon ami, on voyage tout le temps ensemble. C’est la vie de joueur de poker, on aime ça. Et on viendra aussi à Monaco bien sûr ! »

Quand on lui parle de son deeprun sur le WPT 500 : « Je préfère avoir bien réussi sur le Main à choisir. Ca paie plus » conclut-il hilare !

 

Vitalijs Zavorotnijs a eu plus souvent les As sur ce tournoi qu’un sourire, c’est dire si la photo est historique. On plaisante (à moitié) car le Letton est très symapthique en vrai

Avant la séance des photos officielles, on arrive également à échanger quelques mots avec le Letton Vitalijs Zavorotnijs. Vainqueur de 600 000 euros, il semble perdu :

« Je ne réalise pas du tout. Pour le moment je suis un peu dans une bulle. C’est super bien sûr mais j’ai l’impression que le tournoi n’est pas terminé. »

A propos de ses adversaires : « Tous ont très bien joué. Le Français est peut-être celui que j’avais le plus de mal à cerner. L’Allemand (ndlr : Niko Koop, Autrichien en fait) était très dur à jouer et j’étais content qu’il se fasse éliminer. Quant à Boris, c’était le plus accrocheur. Mais je m’en suis très bien sorti. »

« Javais comme objectif de mettre le maximum de pression sur les autres. Normal, j’avais le plus gros tapis. Au début ça ne s’est pas très bien passé et puis j’ai passé un flip et tout s’est bien enchaîné pour moi. »

Quand on lui parle poker, Vitalijs botte en touche. « Oh lala je n’ai vraiment rien de prévu. Les équipes de WPT viennent de me parler du Tournoi des Champions (ndlr : Vitalijs a gagné son ticket d’une valeur de 15 000 $ en remportant le titre) et donc je suppose que ce sera mon prochain tournoi. »

« Pour le moment je vais profiter, et consacrer du temps à ma famille. Notamment ma fille, je n’ai pas eu le temps de beaucoup m’occuper d’elle depuis le début de l’année.  »

Vitalijs est Letton mais vit en Estonie (pays Balte au nord de la Lettonie). Marié et père de famille de 32 ans, il semble avoir la tête sur les épaules.

 

 

En résumé

 

WPT a réussi son retour à Barcelone avec une édition record. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.

Le Main Event a généré 1227 entrées, le Deepstacks en a réuni 5 de plus, à 1232.

Le WPT 500 a été couronné de succès également avec 2 763 entrées. Le vainqueur, le Polonais Lukasz Fraczek a empoché 215 000 €.

Les garanties ont été largement dépassées pour tous les tournois concernés.

Les Français ont globalement bien animé cette édition catalane, notamment grâce à la 3ème place d’Eric Sfez sur le Main.

 

Le nom de Vitalijs Zavorotnijs figure désormais sur le trophée XXL des WPT

Payout de la table finale :

 

Rang Gain Joueur
1 600 000 € Vitalijs Zavorotnijs (LET)
2 375 000 € Boris Kolev (BUL)
3 281 570 € Eric Sfez (FRA)
4 215 000 € Niko Koop (AUT)
5 160 000 € Jerry Odeen (SUE)
6 120 000 € Alain Zeidan (LIB)

 

Vitalijs Zavorotnijs vainqueur : le Letton était trop béton

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[WiPT Paris – Grande finale] Huit joueurs face à une seule épée

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C’est à midi, porte de Versailles, que reviendront les 8 finalistes du Main Event de la grande finale du Winamax Poker Tour à Paris, mais c’est à partir de 12h30 que vous pourrez suivre en léger différé l’intégralité de cette ultime bataille, sur la chaîne Twitch de Winamax. 

Le vainqueur se verra doté d’une belle épée d’Excalibur, et surtout de 170 000€. Le premier sortant, quant à lui, se contentera d’un très beau chèque de 21 000€. Notre coup de coeur, pour cette finale, est Hugues Girard, très agréable joueur à table, amateur éclairé (comme tous les autres finalistes) et revenu du diable vauvert pour arriver en table finale avec une moyenne raisonnable qui lui permettra de jouer son propre poker.

Photographie : Caroline Darcourt pour Winamax

Jérémy CAUCHARD 44 300 000
Adem AGOUDJIL 29 975 000
Sunday OGUNJOBI 21 975 000
Karim LEHOUSSINE 20 100 000
Hugues GIRARD 18 925 000
Sidoine PACHOT 16 200 000
Cyril BELKEBIR 12 000 000
Denis XIONG 8 950 000

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[WiPT Paris – Journal off] Comme un joueur

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Comme un joueur, j’ai cru en mes chances. Cédé à l’ennui de la mi-journée pour buy-in un satellite à 100€, et le gagner, à force de cartes folles.

Comme un joueur, j’ai enchaîné directement par un turbo Day 1 pour le Main Event. Comme un joueur, je suis allé prendre l’air, respirer une dernière fois avant d’entrer dans l’atmosphère de néons blancs et de hangar des salles de tournoi.

Comme un joueur, j’ai enfoncé mon casque, mis en boucle le même morceau lancinant, j’ai dit bonjour au croupier, en anglais ou français selon leur nationalité, j’ai recouvert le babil de mes adversaires des premiers niveaux par un drone en différence et répétitions, j’ai occulté le monde extérieur pour trouver un rythme intérieur.

Comme un joueur, rénégat cette fois, j’ai dû rendre mon accréditation presse au responsable du tournoi, histoire de déiontologie. Comme dans un (mauvais) film policier français, où un flic corrompu dépose pistolet en holster et médaillon de flic sur son bureau, avant de repartir avec son carton vide sous le bras.

Comme un joueur, cela m’a passablement agacé, alors je suis resté concentré. Au lieu d’aller avaler une pizza cartonneuse (18€) ou un « hamburger édition spéciale Johnny Halliday » (26€) dans les rades de cette porte de Paris, j’ai fait le tour à grandes enjambées des autres espaces du salon, pour rester dans ma (toute petite) bulle.

Comme un joueur, j’ai tenté un re-steal en grosse blinde avec une main pourrie (3-8 offsuit), payé debout sur la table par un relanceur avec paire de Dame. Comme un joueur, je suis retombé à une vingtaine de blindes, et j’ai attendu maussade qu’on oublie mes move débiles.

Comme un joueur, j’ai eu trois paires de suite, et comme un joueur, on a fini par me payer, et j’ai triple-up, et je me suis dit que j’étais vraiment le meilleur, et que plus rien ne pouvait m’arriver.

Comme un joueur, j’ai passé le Day 1, je suis entré dans l’argent, et comme un joueur, j’ai regardé le payout des places finales, imaginant ce que je ferais de l’argent vu que je finirais dans le Top 3.

Comme un joueur, j’ai ignoré les injonctions des amis m’enjoignant à « aller me reposer », et au lieu de cela, je suis allé à une fête prévue de longue date. Comme un joueur, je me suis réveillé à 2h30 du matin dans un bar qui passait du métal à 120db, et je me suis dit qu’il était temps de rentrer, peut-être.

Comme un joueur en gueule de bois, j’ai dépensé mes derniers euros en bouteilles de badoit glacée, je les ai bues d’affilée en attendant le début de la deuxième journée de tournoi, mâchonnant deux pommes pour couvrir mon haleine frelatée. Comme un joueur, j’avais envie d’être autre part, et puis a résonné le lancement de cette deuxième journée, et j’ai branché mon casque au téléphone, puis la musique a redémarré, et les premières cartes sont arrivées.

Comme un joueur, Caroline Darcourt m’a pris en photo, et j’étais plutôt content, même si je déteste ces moments, car Caroline a cette empathie qui rend chacun désirable sous son objectif.

Comme un joueur, j’ai fait ami avec mon voisin de table, avant de lui prendre un gros coup, et comme tous les autres joueurs autour, j’ai maugréé à chaque fois que nos tables étaient cassées, et comme un joueur, j’ai foldé, foldé, foldé, puis foldé à nouveau.

Comme un joueur, en huit heures de jeu, j’ai touché une seule paire (de 7, qui touche brelan au flop, et me propulse bien au-delà de l’average), pas une seule main au-dessus d’As-Dame offsuit, et comme un joueur qui regarde les autres joueurs, j’ai du voler la plupart de mes pots, pour attendre un ailleurs plus souriant.

Comme un joueur, j’ai fait le bluff le plus pourri du monde, et comme en face un joueur avait les As en main, j’ai dû faire une horreur pour le sortir. Comme un joueur, j’ai balbutié quelques mots ridicules, car on ne sait jamais comme consoler un autre joueur d’une petite mort imméritée. Comme un joueur, j’ai fermé les écoutilles pour ne pas entendre les moqueries des autres.

Comme un joueur, j’ai attendu et rebondi, j’ai passé un (beau) coup à un semi-pro imbu de lui-même, et je lui ai montré mes cartes car je suis moi aussi un joueur imbu de moi-même.

Comme un joueur, j’ai checké un inconnu après un beau coup, comme un joueur, j’ai écouté mes semblables déverser leurs bad beat, comme un joueur, je les ai entendus se justifier de leurs moves les plus absurdes, comme un joueur, j’ai demandé à mes voisins de table si j’avais bien joué mes mains, histoire de savoir comme eux le feraient.

Comme un joueur, à la pause, je me suis précipité recharger mon téléphone, j’ai fait la queue interminable dans des toilettes saturées, et comme un joueur, j’ai tout fait pour ne pas les entendre parler de re-buy, de tournois high-roller ou de side-events.

Comme un joueur, à environ 100 joueurs left, j’y ai cru encore plus, car j’avais bien au-dessus de la moyenne, car le rythme à table était calme, car j’avais tout le temps du monde et une gueule de bois oubliée dans les effluves de sueur aigre des autres joueurs.

Comme un joueur, j’ai complété un min-raise de la petite blinde, en big blinde, avec 9-10 de coeur. Comme un joueur, j’ai vu apparaître un flop agréable, Dame-Valet-2 offsuit. Comme un joueur, j’ai misé les 2/3 du pot, comme un joueur, mon adversaire, qui avait checké, a payé. Comme un joueur, j’ai vu un turn apparaître, avec rien de plus à l’horizon. Comme un joueur, j’ai check-back pour voir une carte gratuite. Comme un joueur qui voit la lueur au bout du tunnel, j’ai vu un Roi arriver. Et un tapis face à moi. Et comme un joueur avec la deuxième meilleure main possible, je n’ai pas hésité, et j’ai eu une montée d’adrénaline mal identifiée. Comme un joueur qui envisageait de perdre, j’ai payé, et j’ai perdu. As-10 pour une quinte supérieure. Comme un joueur, je viens de vous raconter mon badbeat.

Comme un joueur qui venait de buster, je suis parti l’air vaguement détaché, alors que j’étais agacé, déçu, énervé —contre moi, surtout, mais bien sûr contre le monde entier, car l’enfer, c’est les autres. Comme un ex-joueur, j’ai été toucher mon gain (1750€), et comme un joueur, j’ai fait la liste de ce que cela m’offrirait —une paire de chaussures trop chères, une montre ancienne, un restaurant japonais— et comme un joueur, j’ai rapidement calculé qu’il y en aurait pour bien plus que cela.

photographie Caroline Darcourt pour Winamax

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[WiPT Paris – Grande finale] Et ils ne sont plus que 32…

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La journée a été longue, porte de Versailles, pour les survivants du Main Event de la grande finale du Winamax Poker Tour : débutée à midi pile après l’introduction tripartite des responsables du succès parfait de cet évènement (Thierry Bolleret pour le Club Circus, François Lascourrèges pour Texapoker et Matthieu Duran pour Winamax), elle s’est achevée au moment de l’objectif déclaré, celui d’atteindre 32 joueurs restants.

Avec un payout classique constitué de petits paliers par 100, puis 200€ entre chaque step, pas le moment d’attendre, surtout qu’au vu des quelques 500 survivants du début de journée, beaucoup étaient dotés d’un (tout) petit tapis. Pour ceux qui s’étaient qualifiés via les Day 1 turbo, la bonne surprise était de voir les blindes repartir en 6k/12k/12K, sur un average de 310 000 — bref, de quoi voir venir !

Les 32 survivants reviennent donc en ce samedi avec des rêves de finale, notamment Alexandra Meyobeme, avant-dernière en stack, mais personnalité singulière et attachante que nos confrères de Winamax ont rencontré (à lire, ici !). Car on aime défendre les petits stacks et les joueurs et joueuses hors de l’ordinaire, on vote pour elle…

photographie : Caroline Darcourt pour Winamax

Nom Prénom Statut Jetons
CAUCHARD JEREMY 15 515 000
GANCIERIUS TITAS Red Diamond 15 295 000
BEQQALI JAD Qualifié satellite
Winamax.fr
12 560 000
AGOUDJIL ADEM Qualifié satellite
Winamax.fr
9 855 000
PACHOT SIDOINE 9 100 000
MEUNIER CLEMENT Red Diamond 8 685 000
BERNIERI GIUSEPPE LUCA 7 060 000
BOISNARD THOMAS Qualifié Expresso 6 975 000
XIONG DENIS Qualifié satellite
Winamax.fr
6 625 000
HAMEAU NICOLAS 6 135 000
LABONNE FREDERIC Qualifié Expresso 6 035 000
Pierrot Thomas Qualifié KING5 2021 6 035 000
LEHOUSSINE KARIM 5 800 000
AZRIA RAPHAEL 4 535 000
OGUNJOBI SUNDAY Qualifié freeroll
Marseille
4 450 000
LOUARGANT STEPHANE Qualifié Expresso 4 240 000
SOK BRUNO 4 100 000
GAUCI JEREMY 3 755 000
ABIDI KARIM 3 675 000
DELABRE MAXIME Red Diamond 3 555 000
PALVINI JEREMY 3 440 000
GIRARD HUGUES 3 215 000
VAYSSIERES NICOLAS Qualifié Expresso 2 855 000
GARCIA KEVIN 2 830 000
BELKEBIR CYRIL Qualifié Expresso 2 725 000
RADLOVIC PETAR Qualifié Expresso 2 345 000
LE FRIOUX YANN 2 305 000
PRUCHON ABEL 1 895 000
JOFFROY ROLAND 1 755 000
GADRAT GREGOIRE 1 710 000
MEYOBEME ALEXANDRA 1 700 000
GERBOIN THIBAUD 1 560 000

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