Niveau 7 – 400/800 ante 100 – 114 joueurs – Moyenne 62700
C’est au cours de la pause qui vient de se terminer que sont venus grossir les rangs du contingent de prétendants de nouveaux joueurs.
A la table 2, jusque-là assez calme, l’arrivée tardive de Stéphane Elusue a quelque peu changé la donne. Ecouteurs vissés sur les oreilles, sweat large à capuche sombre rabattue sur sa tête, Stéphane a la démarche chaloupée lorsqu’il vient prendre place. Et tout de suite il a fait preuve d’une grande confiance et d’une bonne dose d’agressivité, n’hésitant pas à s’inviter sur des coups nombreux et à pousser des jetons au milieu, avec succès.
Stéphane Elusue. Pour voir son visage aussi il faut payer ?
Il faut dire que les joueurs ont envie d’en découdre après un niveau en grande partie gâché par le renouvellement du jeu de cartes à trois reprises consécutives ! A chaque fois, un joueur remarquait une marque, le plus souvent due à un marquage à l’ongle et seulement visible avec une forte exposition à la lumière. Mais Barrière étant très à cheval sur la sécurité de ses opérations de jeu, l’organisation n’a voulu prendre aucun risque. L’opération de changement de deck et de vérification prenant à chaque fois quelques minutes, les joueurs ont eu le temps de réclamer sur le ton de la plaisanterie la possibilité de rejouer le niveau.
Aux autres tables, on apprend la sortie de Bruno Soutavong et d’Alexandre Réard. On ne peut pas non plus perfer à chaque tournoi mais les aficionados du champion auront peut-être le plaisir de le voir aux tables du Masters lors de ce week-end à Lille. Egalement, Aksel Aygun n’aura pas fait long feu alors qu’on sentait en lui un potentiel trouble-fête.
D’autres ont fait des choix plus excentriques. Roi Deux, la main gagnante.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…