Les joueurs sont de retour de dinner break et ils vont disputer encore quelques niveaux pour finir ce jour 1A aux environs de 2h du matin. A noter que demain le jour 1B démarrera à 13h et se jouera donc jusqu’à environ 23h.
Sur le HighRoller, les choses sérieuses commencent, alors que la bulle vient d’éclater. Jean Montury est toujours en situation, et a pris un gros coup contre Jon Ander Martinez, un joueur espagnol probable chipleader à l’entame du coup.
Sur le Main Event, certains ont profité de la pause pour buy-in, comme le Bastiais Paul-François Tedeschi, ou pour re-entry, comme le Néerlandais Peters Tobias.
Kalidou Sow semble toujours sur le même braquet depuis le retour de dinner break. En déambulant entre les tables, j’ai toujours un oeil qui traîne sur les quelques têtes d’affiche ou les joueurs que j’ai repérés et sur lesquels je pourrais prendre facilement un bet. Kalidou fait évidemment partie de la première catégorie. Et de la seconde aussi finalement. Et en l’observant du coin de l’oeil, un constat s’impose : je le vois toujours max en showdown. Peut-être pas max, mais très bien. Du genre doublette d’une Dame river, il en a une troisième en main. Des flushs qui rentrent. Des quintes en ventrale. Une hauteur qui passe face à un hero call. Bref, bien entendu aucune intention de remettre en question le talent du bonhomme, son palmarès est suffisamment éloquent. Mais plutôt de formuler une considération sur le sens du timing, ce que certains appellent la chance, le hasard, le destin. D’autres pourraient y voir davantage une compréhension de l’environnement qui aboutit à un timing efficace et donne le sentiment de marcher un peu sur l’eau.
Les coups s’enchaînent et la remarque perdure. D’ailleurs, à la table de Kalidou, je ne suis visiblement pas le seul à le remarquer.
« T’es vraiment chatteux » lui lance fanfaron un camarade de jetons.
L’expression fait sourire l’intéressé, qui laisse planer un silence en guise de réponse. Le sourire et le silence de celui qui sait que la chance n’a pas grand chose à voir avec ses résultats…
Retrouvez une interview de Kalidou Sow réalisée plus tôt dans la soirée par nos confrères de PokerNews, The Road to Success. L’entretien s’est déroulé en français mais a été traduit en anglais pour le lectorat WPT. Ce sera donc ici et in English please.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…