Qui n’a jamais rêver de réaliser un back to back, cet exploit de remporter deux fois le même tournoi à une édition d’intervalle. Et de toute évidence, cette utopie traîne vraisemblablement dans l’esprit de chaque vainqueur d’un événement poker, qu’on le veuille ou non. Venir défendre son titre sur des terres nous ayant sacré un an auparavant doit avoir quelque chose d’excitant. Demandez donc à Bruno Benveniste, vainqueur ici-même lors du WPTDS Deauville 2017, pour la coquette somme de 93 700 euros.
Joueur expérimenté, l’ancien Team Pro Barrière connait bien les rouages de notre jeu préféré. Et l’actuel champion en titre vit actuellement un Jour 1A aussi limpide que lucratif : en témoigne la montagne de jetons disposée devant lui, 150 000 s’il vous plaît. En voilà un qui a quelques stories à nous raconter : « J’ai pas eu de gros setups, surtout des bons call. Sur le premier, j’open avec A8 suited. Je continuation bet sur le flop 28Q, mon adversaire me relance et je paye. Check, check sur une brique au turn. Je check de nouveau sur une brique river, et là il overbet tapis, 30 000 dans un pot de 25 000. Je call et remporte le coup ».
La seconde main a été plus délicate, de son propre aveu. « J’ai les As et je relance, puis c-bet sur le flop 579. Le gars en face me paye. Idem sur le turn K. Puis sur la river 5, je check, et ça push de nouveau en overbet, pour le même montant et le même pot que le coup précédent. Je finis par payer et il me montre un 9 », m’a-t-il raconté. Autant de belles opérations le plaçant dans les meilleures conditions pour conclure ce Jour 1A en beauté.
Il reste 42 joueurs (sur 96 inscriptions) Level 11 / Blindes : 600 – 1200, Big Blinde Ante de 1200 Moyenne : 68 600
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…