On commence à voir la lumière au bout du tunnel de ce Jour 2 : un unique et ultime niveau d’une heure se trouve sur notre passage, avant de renvoyer chez eux le reste de nos protagonistes. Cette dernière demi-heure a d’ailleurs été plutôt animée. Tant et si bien que plusieurs éliminations ont été signalées, faisant tomber le field à moins de 24 joueurs restants, synonyme de redraw. On remercie l’ami Veunstyle pour la mise en page de celui-ci (à retrouver en bas d’article).
Petit point sur l’action observée : le vainqueur de l’EPT Barcelone 2005 Jan Boubli, dont les premiers résultats remontent à l’année 1996 (!) a rejoint le rail la faute à un AJ inférieur au AK de Joris Mahe ; Romain Hamouche poursuit son sans-faute et possède pas moins de 1,2 million de jetons ; même chanson pour Mohamed Mamouni, derrière un stack d’1,3 million (Mohamed a notamment pris une tonne grâce à une middle paire accompagnée d’un tirage flush parvenant à s’améliorer contre une paire d’as).
Pierre de Montesquiou
L’autre homme en forme de ce tournoi se nomme Abdelhamid El Khayati, enregistré à 1,2 million de jetons. Le vainqueur du BPT Bordeaux 2018 s’est occupé de Pierre de Montesquiou dans un huge pot des familles. Ouverture du premier préflop, défendu par le second. Sur le flop J9A, Abdelhamid continuation bet à hauteur de 55 000, relancé à 150 000 par Pierre, sur-relancé à 290 000 par El Khayati. De Montesquiou n’est pas impressionné, et envoie le tout pour 497 000. « C’est moche mais je suis obligé de payer, j’ai déjà trop mis », se justifie le titré BPT, qui dévoile AQ, en situation défavorable face au J9 adverse. Sauf que le croupier retourne un T au turn, puis un K river, offrant une quinte à notre intéressé, qui up à 1,5 million de jetons.
Table 6
Siège 1 – Yves Hallague
Siège 2 – Lionel Cohen (busto depuis)
Siège 3 – Samy Ouellani
Siège 4 – Cedric Cavalier
Siège 5 – Mohamed Mamouni
Siège 6 – David Dana
Siège 7 – Madi Macalou
Siège 8 – Jean Baptiste Albertini
Table 7
Siège 1 – Arjan Welleweerd (busto depuis)
Siège 2 – Saul Berdugo
Siège 3 – Miroslav Alilovic
Siège 5 – Baptiste Carteau
Siège 6 – Bruno Benveniste
Siège 7 – Clement Malheiro
Siège 8 – Michael Duche
Table 8
Siège 1 – Abdelhamid El Khayati
Siège 2 – Amin Charef
Siège 3 – Pierre Chiarel
Siège 4 – Olivier Delheusy (busto depuis)
Siège 5 – Joris Mahe
Siège 6 – Romain Hamouche
Siège 7 – Abdel Laidouni
Siège 8 – Rabah Ait Abdelmalek
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…