Pour ceux qui ont reconnu la référence au compositeur et pianiste Brian Simpson dans le titre de ce post, bravo à vous. Pour les autres, je vous invite à écouter son morceau Saturday Cool, de préférence assis au bord de la mer, cocktail en main et soleil perché au-dessus de votre tête. Mais ce programme ma foi fort sympathique se situe cependant aux antipodes du nôtre, bien que ce Jour 1B du Main Event BPT Bordeaux 2019 s’annonce beeaaaaaucoup plus calme que celui d’hier. Le Jour 1A a en effet « explosé les compteurs », des mots de Lucille Desnos, la big boss du circuit, en guise de discours d’introduction. Sans oublier de rappeler le petit nouveau de cette année 2019 : « En octobre, nous allons poser nos petites valises à Cap d’Agde ». Pour notre plus grand plaisir, pour ne rien vous cacher.
Lucille Desnos
Pour cette seconde journée introductive, la structure reste bien évidemment la même. Pourquoi changer une formule qui gagne, me diriez-vous. Nos protagonistes du jour se sont donc assis avec un stack de 50 000 jetons devant eux, non sans lâcher un petit bifton de 570 € un peu plus tôt. Ils disposeront de 10 niveaux de 40 minutes pour faire gonfler leur capital, tout en évitant les balles s’ils veulent prétendre à une qualification pour le Jour 2, prévu ce soir à 21 heures. Petit rappel des règles : un seul et unique re-entry, par joueur et sur l’ensemble du tournoi, est autorisé. Nouveauté de cette année : la mise à en place du format Big Blind Ante.
A l’heure d’écrire ces ligne, seule une petite dizaines de tables parsemée de joueurs animent la salle de tournoi. Fin du Jour 1B prévu aux alentours de 19h20.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…