Quatorze éliminés en trois heures de jeu : voilà ce que l’on peut retenir de ce High Roller record – 194 entrées, pour rappel – à 1 000 balles. Un bilan somme toute mitigé pour le Team Winamax, dont l’un des trois membres a rapidement courbé l’échine : j’ai nommé Ivan Deyra. Pourtant, la belle histoire semblait s’écrire en ce début de Day 2 : short stack officiel au départ de ce dernier, « ValueMerguez », de son pseudo, a fait preuve de solidité pour se constituer un capital tout beau tout neuf d’une vingtaine de blindes. Problème : un certain Martin Olali – vainqueur du Partypoker Grand Prix Dublin (120 €, 1 098 entrées) en août dernier – , lui a gentiment retiré ses rêves de victoire après avoir payé les dix blindes restantes du Teichois d’origine, non sans avoir demandé un compte malgré son imposant tapis et une paire de Dames en main. Suffisante pour battre le du pro Winamax, éliminé en 22e position pour un gain de 1 610 €.
Martin Olali a en revanche enchaîné les pots perdants pour chuter à 500 000 jetons au dernier break.
Les espoirs de l’équipe française reposent désormais sur les épaules d’Adrien Delmas et Aladin Reskellah : le premier connaît parfaitement le chemin de la victoire, suite à son triomphe sur ce même tournoi il y a maintenant deux ans. Un « back to back » des familles serait-il en cours pour la plus belle barbe du circuit français ? C’est tout le mal qu’on lui souhaite : avec 550 000 à son actif (18 BB), « Ragnarok » a du pain sur la planche. De son côté, le second nommé vit un Day 2 pour le moins calme : 1 120 000 (37 BB) à mon dernier passage, lui qui s’était pointé sur la ligne de départ avec 1 040 000. [EDIT : Adrien s’est finalement incliné en 18e position, une histoire de quinte contre flush face à l’Espagnol Philippe Guillou].
Les deux coéquipiers ont goûté aux joies de la table télévisée aux côtés de…
…l’intenable Mike Alonso, qui enchaîne les tables finales des tournois middle buy-in français depuis quelques mois, et Ankit Ahuja, un Indien (587 000 $ de gains en live) loin d’être perdu au milieu de ce field qualitatif. Les deux hommes possédaient 1,3 (43 BB) et 780 000 (26 BB) jetons au dernier break, respectivement. [EDIT : Ankit a chuté à la 16e place dans des circonstances inconnues].
Autre visage familier de ce joyeux bordel, un certain Matthieu Lamagnère (photo ci-dessous), recensé à 850 000 il y a trente minutes. « J’ai débuté la journée avec 1,2 million, donc ce n’est pas le meilleur départ », débute le troisième du Main Event WPO 2018. Et de poursuivre : « En bataille de blindes, un mec m’a limp shoove 25 BB avec As-Dame, j’ai payé avec As-Valet », résume le grinder français. Pas de panique : avec environ trente grosses blindes à son actif, « SixCoups » a encore de la marge de manœuvre.
Il est Portugais, se nomme Jose Quitas et possède une fiche Hendon Mob aussi longue que l’anaconda de Claude Makélélé. Non j’déconne, enfin surtout pour la troisième information. L’intéressé n’est pas en reste non plus avec 47 lignes glanées depuis ses début en 2008, pour un total de 905 000 dollars de gains accumulés en live. Pourquoi vous parlez de lui, me diriez-vous ? Car monsieur est tout bonnement le chipleader actuel du High Roller avec 2,5 millions de jetons. Un homme à surveiller de près, de toute évidence.
Jose Quintas
Ils remportent 1 830 €
16e – Ankit Ahuja 17e – Benjamin Saada (photo)
Benjamin Saada
Ils remportent 1 610 €
18e – Adrien Delmas 19e – Vincent Pissocher (photo ci-dessous) 20e – Jérémy Tan 21e – Martin Ilavsky 22e – Ivan Deyra 23e – Thomas Simshen
Le As-Roi de Vincent Pissocher (à gauche) n’a rien pu faire face aux Dames du chipleader Jose Quintas, qui a tout bonnement floppé carré. Allez saluuuut ! Déguisé en Sergio Ramos, le membre de Kill Tilt s’est fait un petit kiff aux côtés de ses potes Jérôme Launay (grimé en Mohamed Salah, encore en course) et ShiShi (à droite, dans la peau de Messi, in dans le Main Event). Un trio folklorique qui valait bien une apparition sur la Winamax TV.
Ils remportent 1 460 €
24e – Antoine Stackoviak 25e – Tarek Qunber 26e – Jonuskis Mindaugas 27e – Antoine Fontaine 28e – Erwann Pecheux 29e – Pierre Colombie
Tableau de bord
Il reste 15 joueurs (sur 194 entrées)
Level 24 / Blindes : 15 000 – 30 000, BB Ante de 30 000
Tapis moyen : 1 300 000
Prix assuré : 1 830 €
Après deux jours de compétition intense sur le Main Event et les différents sides, cette première étape du WiPT à Toulouse s’achève ce soir, augurant une édition 2025-2026 prometteuse pour le plus grand circuit de poker gratuit en France by Winamax.
Que ce soit en matière d’organisation ou d’animations sur place, Winamax ne cesse de repousser les limites. Le lieu choisi était parfaitement adapté à un événement de cette envergure, et les retours des joueurs rencontrés sur place étaient unanimes : tous étaient ravis !
Pour ne rien gâcher, en fin de journée, deux joueurs du Team Pro Winamax sont venus pour dealer sur les tables du Main à 40 left. Un moment très amusant qui a amené un peu de détente et de fun dans ce moment plein de tension.
Le Main Event et ses 30 qualifiés
En fin de journée, vers 19h, le Main Event a donc qualifié ses 30 joueurs comme prévu. Mais avant cela, les participants ont dû tenir bon face à la pression de la structure durant la dernière ligne droite. Plusieurs joueurs sont tombés vraiment très bas en termes de stack, tandis que d’autres n’avaient pas forcément intégré l’objectif ultime de ce Day 2 : Survivre à tout prix jusqu’au Top 30 !
Ce fut donc une aubaine pour certains qui sont parvenus à se qualifier avec 50.000 jetons alors que les blinds étaient de 125.000 / 250.000. À 31 joueurs restants, une joueuse décide de pousser son tapis avec 5 blinds et QQ en main. Cette dernière détenait tout de même plus d’un million de jetons à ce moment-là ! Mauvaise nouvelle, elle est tombée sur un joueur qui la couvrait, et qui a décidé de payer avec AKo.
Dès le flop, un As apparaît, scellant ainsi son élimination. Des cris de joie et de soulagement éclatent alors dans la salle du MEET, et nos 30 joueurs restants trouvent alors le chemin de la qualif’.
Après la traditionnelle séance photo des qualifiés, certains joueurs ont partagé leurs impressions sur le tournoi. Un point revient régulièrement : la qualité de la structure.
Et pour l’avoir vécu de l’intérieur, difficile de ne pas être d’accord. Pouvoir débuter le Day 1 avec 200 blindes, sur des niveaux de 20 minutes (puis 30 minutes au Day 2), c’est un vrai luxe… surtout pour un freeroll ! Personnellement, je n’avais jamais joué de tournoi en self-deal, mais je dois dire qu’au final, c’est plutôt plaisant.
Une fois encore, Winamax avait tout prévu, car de nombreux floors étaient présents en permanence autour des tables. À la moindre question ou situation délicate, les joueurs pouvaient compter sur une assistance rapide et professionnelle de la part d’un personnel particulièrement qualifié. Chapeau bas !
Tous les qualifiés de cette étape seront donc conviés à la Grande Finale, qui se tiendra à Aix-en-Provence du 20 au 30 mars prochain. Mais avant cela, votre circuit préféré fera escale dans plusieurs autres villes comme Lille, Saint-Malo, Nantes, Colmar, Bourges, Bordeaux, Lyon… Sans oublier Paris, les 8 et 9 novembre prochains !
On se rapproche de la bulle sur le Main Event ! Ils ne sont plus que 52 restants, et on commence déjà à apercevoir des joueurs qui attendent LA main pour partir à tapis avec 2 ou 3 blinds. La règle est simple : les 30 premiers repartiront avec un ticket, et les autres devront se contenter d’un peu de cash crédité sur leur compte Winamax.
À ce stade, les blinds sont de 50.000 / 100.000 + 100.000, tandis que le tapis moyen est de 1.400.000 jetons.
En ce qui concerne les sides, c’est fait ! Sur le tournoi 8-Max qui avait comptabilisé 240 joueurs, la table finale a rendu son verdict, et les deux derniers survivants ont été gratifiés d’un ticket chacun pour la Grande Finale. Lors du dernier coup, le futur bubble boy est à tapis avec A9s, tandis que son adversaire call avec… 67o.
Paire d’As pour l’un et tirage quinte pour l’autre, c’est finalement la river qui viendra trancher ! La quinte rentre, les deux derniers joueurs du tournoi se qualifient et obtiennent leur ticket d’une valeur de 500 € pour Aix-en-Provence.
Les deux qualifiés du 8-Max
Sur le tournoi 6-Max, tout est allé un peu plus vite. Les éliminations se sont enchainées assez vite à 5 left, et les joueurs n’avaient pas froid aux yeux. Après avoir joué à 5 joueurs pendant environ 30 minutes, on avait déjà nos deux qualifiés !
À gauche, le bubble boy de ce tournoi qualificatif 6-Max
En marge des tournois, les joueurs du Team Pro Winamax se donnent à fond sur les Sit & Go ! Gus Hansen a le regard du tigre, tandis que Davidi Kitai n’est clairement pas là pour plaisanter ou distribuer ses jetons facilement. Gratuit ou pas, un Sit & Go reste une affaire sérieuse : on ne rigole pas avec la compétition !
Davidi peut même compter sur le soutien de quelques membres du Team, bien décidés à l’encourager jusqu’au bout.
On revient très vite pour vous donner des nouvelles du Main Event qui devrait bientôt arriver à la bulle !
Le Main Event avance bien, et les éliminations s’enchainent à un bon rythme depuis la reprise. On compte encore 103 joueurs en lice, tandis que l’average a pris un gros coup de boost ! Parmi eux, on signalera Zchance44 qui est toujours à table, tandis qu’Erika Moulet a rendu les armes il n’y a pas si longtemps. Rappelons-le : seuls 30 joueurs remporteront le Graal, et auront la chance de venir disputer la Finale à Paris
Aussi, il y a du nouveau du côté des sides. Sur le 8-Max, la table finale est en route ! Sur les 240 joueurs présents au départ, 8 joueurs sont en train de disputer la dernière ligne droite, avec l’ambition de terminer dans le Top 2 et de remporter leur ticket pour la Grande Finale.
Table finale du 8-Max
Juste à côté, la tension est à son comble sur le tournoi 6-Max. Sur les 180 participants recensés, les 8 joueurs restants sont en train de se débattre pour accéder en table finale. Comme sur le 8-Max, deux joueurs seulement repartiront avec un ticket pour la Grande Finale.
Chacun est déjà assuré de récupérer 20 € sous forme de miles, mais disons-le clairement, ça n’est pas pour cette maigre récompense que les survivants sont en train de batailler.