Le Club JOA Royale, fenêtre éclairées, idéalement situé entre les Places de la Concorde et de la Madeleine, en plein coeur de Paris
Même balayée par le vent glacial de janvier, la rue Royale possède le charme inaltérable des anciennes rues nobles de Paris.
C’est au numéro 12 que nous sommes conviés pour découvrir en avant-première le nouveau Club de jeu de la capitale, le septième du nom : le Club JOA Royale.
La situation géographique est exceptionnelle : entre la place de la Madeleine et la place de la Concorde, le Club est entouré des enseignes qui font la renommée de Paris à l’international, que ce soit dans le luxe, la mode ou la gastronomie : Ladurée, Fauchon ou encore Hédiard y ont leur vaisseau amiral. Le Club JOA Royale est quasiment au centre géographique de Paris, idéalement situé sur des axes de transport nord-sud et est-ouest.
Niché dans un superbe hôtel particulier, le Club se déploie sur cinq niveaux. Après un double sas d’entrée, l’accueil ouvre sur un bar ouvert, lumineux et élégant. De confortables fauteuils permettent de siroter un bon whisky ou un verre de vin ou encore de se restaurer. La carte a été travaillée et propose au les classiques de la restauration traditionnelle, des planches aux Clubs sandwich, le tout concocté à base de produits nobles (fromages AOP, saumon Bömlo) et de luxe (macarons salés Ladurée, foie gras Maison Rougié). La restauration aux tables de jeu est également proposée.
Sur le comptoir trônent des seaux à champagne. JOA produit ses propres nectars, en champagne et en vin, rouge, blanc ou rosé. Ils sont bien entendu proposés à la carte, ainsi que quelques belles autres références, parmi lesquelles peuvent être cités Chassagne-Montrachet en blanc, Ruinart en champagne ou Minuty en rosé.
Christophe Le Berre, Directeur du Club JOA Royale
Christophe Le Berre, le Directeur du Club, nous accueille mais doit rapidement s’éclipser afin de satisfaire aux obligations de la police des jeux, indispensables vérifications à moins de 24 heures de l’ouverture. C’est Elizabeth Levacher, Responsable Jeux de tables du groupe Joa, qui se propose de nous faire visiter les 1000 m2 du Club et nous découvrons avec gourmandise le premier étage, baptisé Salon Baccarat. Il comprend cinq tables de jeux de contrepartie (2 Ultimate Poker, 1 Poker 21 et 2 Punto Banco), réparties dans un espace très lumineux et aéré, aux lignes design contemporaines et claires. Les mises démarrent à 20 euros.
Table de Poker 21
C’est à ce niveau que se trouve la caisse principale. On y trouve également un grand fumoir.
Le second niveau loge le Salon Vegas. Les mises y sont plus élevées, à partir de 40 euros. L’ambiance est agréable, cosy. La décoration est soignée (artisanat inuit) et les tons bleu glace une réussite.
Art inuit exposé au Salon Vegas
Le dernier niveau supérieur est accessible par ascenseur et seulement pour les joueurs accompagnés du personnel habilité. Il s’agit d’un « espace hautes limites » qui a, en toute logique, pris le nom de Salon Royale. Les mises sont de 60 euros minimum et on y trouve à nouveau des tables d’Ultimate Poker, de Poker 21 et de Punto Banco). Teintes beiges, fauteuils moelleux, écran dernier cri, œuvres d’art (une peinture de Leo Yamada vous accueille dès votre sortie de l’ascenseur). Les joueurs se voient même offert un buffet de grand standing à discrétion, composé des meilleures produits que l’on peut trouver dans les grandes épiceries fines du quartier. Le buffet traiteur est signé Fauchon.
Nichée sur les toits de Paris, côté cour, une terrasse privée pour accueillir les joueurs le temps d’une pause
Enfin, une terrasse fumoir extérieure vient compléter les atouts du Salon Royale et tout est fait pour que le joueur vive une expérience de qualité.
Table de Punto Banco. Saurez-vous deviner pourquoi le siège 4 est absent ?
Trois niveaux pour trois univers à l’identité propre, abritant un total de 14 tables de jeux de contrepartie.
La Cave, au sous-sol, espace idéal pour les parties de cash-game, avec 4 tables dans une atmosphère privilégiée
Il nous reste à découvrir l’espace consacré au poker. Et c’est au sous-sol que cela se passe, dénommé judicieusement « La Cave ». Jouant sur les codes du poker, cet espace propose quatre tables de cash-game, trois en Texas et une en Omaha. La cave minimum est de 250 euros. A ce prix, les joueurs jouissent d’un cadre de jeu tout confort. Sièges confortables, larges espaces autour des tables, technologie RFID. Les teintes sont élégantes, discrètes et la présence d’une grande paroi vitrée exposant les crus disponibles à la dégustation vient donner une identité forte et conviviale à cette salle de jeu. Nul doute que les amateurs éclairés et fortunés sauront appréciés et de belles parties sont à prévoir…
Quelques crus exposés à la Cave. Ils peuvent être commandés et consommés au cours des parties
Le jeu pourra s’y dérouler de 17h à 5h, tous les jours.
Pour le moment, aucun tournoi n’est programmé mais le sujet est en cours de réflexion. On espère que la réflexion aboutira à une offre intelligente et ambitieuse.
La structure du Cbub sur 5 niveaux
Côté finances, l’entrée coûte 15 euros. Les visiteurs réguliers peuvent opter pour la cotisation annuelle, s’élèvant à 150 euros. Mais le Club JOA Royale est en accès gratuit pour tous les détenteurs de la carte Club, la carte de fidélité du groupe JOA, valable dans l’ensemble des 33 casinos JOA. Elle est gratuite et permet, outre l’accès gratuit au Club, de cumuler des points permettant ensuite au joueur de les échanger contre des consommations ou de la restauration par exemple. Le Club JOA Royale joue ainsi clairement la carte de la fidélité.
Son positionnement est résolument haut de gamme et saura attirer les joueurs récréatifs aisés, les touristes séjournant dans les grands hôtels de l’arrondissement ou encore les joueurs avisés en quête de belles tables.
Pour faire de son club parisien un succès, JOA mise sur son savoir-faire et son expertise dans un espace atypique et une situation géographique exceptionnelle. L’objectif affiché dans un premier temps est une fréquentation quotidienne moyenne de 200 joueurs.
Si son segment de marché est identifié comme le « luxe accessible », le Club JOA Royale sera en concurrence directe avec le Club Barrière, situé à l’autre bout des Champs-Elysées, en face du Fouquet’s. Les deux groupes sont déjà en concurrence sur l’ensemble du territoire national, JOA étant désormais le second groupe casinotier de l’Hexagone, grâce au rachat l’année dernière des huit établissement du groupe Emeraude. Nul doute que la situation des deux clubs parisiens sera également analysée sous l’angle d’une guerre de position globale.
Polarisant ainsi la plus belle avenue du monde, les deux clubs devront également se partager l’affiche avec les autres clubs qu’héberge l’avenue de Champs-Elysées, le Berri, le Tranchant et le futur Pierre-Charron. Paris a connu de longues années de disette de jeu depuis la fermeture programmée des cercles. Cette époque est désormais révolue et l’offre pléthorique devrait pouvoir rassasier la soif de jeu des Parisiens et des touristes de province et de l’étranger. Avec plus de 200 casinos, la France est le pays qui compte le plus d’établissements de jeu en Europe.
Reste à savoir si les joueurs s’y retrouveront et si chaque club aura su trouver sa clientèle. Le verdict est attendu d’ici quelques semaines, voire quelques mois.
En attendant, nous quittons nos hôtes après deux heures de visite, professionnelle et conviviale. Indéniablement, JOA sait accueillir les joueurs et connaît son métier. Ce lieu, à la fois atypique et prestigieux, devrait rapidement figurer parmi les incontournables et contribuer à hisser Paris au rang des grandes capitales mondiales du jeu.
Les premiers joueurs pourront se forger leur propre opinion. Le Club JOA Royale ouvre ses portes au 12 rue Royale, aujourd’hui à 17h.
Toute l’équipe du Club JOA Royale attend ses premiers clients au 12 rue Royale
Alors que les tournois s’enchainent, un event en particulier a attiré notre attention. Il s’agit de l’event #53, le 1500 $ Millionaire Maker. Sur cette épreuve mythique des WSOP, deux Days 1 ont déjà été joués, et jusque-là, le tournoi a recensé 4060 participants ! Au total, sur les deux premiers Days, 841 joueurs se sont qualifiés pour la suite de la compétition. À noter que pour l’instant, le prizepool affiche 4.326.000 $ au compteur !
Du côté des Français qualifiés sur le Day 1A, on retrouve Loic Debregeas, Thomas Cazayous, Pierre Merlin, Aurélie Reard, Nicolas Vayssières, ou encore Flavien Guenan, Benjamin Chalot et Julien Sitbon.
Sur le Day 1B, ils sont un peu moins nombreux à s’être qualifiés, mais les stacks sont un peu plus conséquents et bien au-dessus de l’average. On signalera donc la présence de Samuel Bifarella, François Pirault, Nicolas Tytgat, Mathieu Choffardet, mais aussi Thomas Eychenne. David Fhima est également qualifié pour la suite, et bag d’ailleurs le plus gros stack français du field, soit 329.000 jetons.
David Fhima, meilleur stack français sur le Millionaire Maker
Sur l’event #56, qui n’est d’autre qu’un 2500 $ Mixed Triple Draw Lowball, la première journée vient de s’achever. Le tournoi a comptabilisé 463 inscrits, et 133 survivants reviendront demain pour tenter d’accéder aux places payées. Le min cash prévu est de 5.021 $, et pour en voir la couleur, il faudra minimum faire 70e !
Dans le clan tricolore, plusieurs joueurs étaient présents, et certains comme Jérôme Zerbib (144.000) et François Scapula (117.000) ont été les seuls à se qualifier pour le Day 2. En revanche, c’est bel et bien terminé pour Nicolas Milgrom, Nicolas Julien, et le détenteur d’un bracelet WSOP, Fabrice Soulier.
Le festival bat son plein, tandis que certains joueurs se font plus remarquer que d’autres. C’est le cas de Joao Vieira ! Joueur emblématique du Team Winamax, le Portugais semble être particulièrement à son aise sur ces WSOP 2025. Juste après avoir remporté le 100.000 $ Super High Roller 8-Handed pour 2.649.158 $, Joao termine il y a quelques heures en quatrième place du 10.000 $ Razz Championship, et encaisse 101.983 $ !
Le tournoi a comptabilisé 134 participants, et a durée 3 jours. Le head’s-up a donné du spectacle, et a opposé Andrew Yeh à Brian Rast, vainqueur de 6 bracelets WSOP. Pour sa performance, le vainqueur empoche 306.644 $, tandis que le runner-up repart avec pas moins de 204.423 $.
Résultats :
Brian Rast : 306.644 $
Andrew Yeh : 204.423 $
Brian Yoon : 142.579 $
Joao Vieira : 101.983 $
Nikolay ponomarev : 74.857 $
Christian Roberts : 56.424 $
Ali Eslami : 43.706 $
Joao Vieira
Ces dernières heures, c’est le 1500 $ Monster Stack qui a également rendu son verdict, avec la victoire de Klemens Roiter. Après 5 jours de lutte acharnée sur un field de 9.920 participants, Klemens, déjà détenteur d’un bracelet de champion du monde, a encaissé les gros sous, soit 1.204.457 $ ! Juste derrière, en position de runner-up, on retrouve l’Américain David Uvaydov qui remporte la coquette somme de 802.346 $. Enfin, c’est Ashish Gupta qui complète le podium à la troisième place pour 604.277 $.
Plus bas dans le classement, on peut retrouver quelques français qui ont tout de même réussi à se rapprocher des très belles places. Parmi eux, on retrouve Rémy Murcia (16e pour 63.565 $), Jules Rohr (37e pour 33.947 $), ou encore Jean Blanc (53e pour 27.934 $) et Ludovic Uzan.
Klemens Roiter, vainqueur du 1500 $ Monster Stack
On signalera aussi la présence d’un Français restant sur le 1500 $ Freezout NLH ! Il s’agit de Jérémy Saderne, qui est actuellement 19e au chipcount avec un stack de 1.225.000 jetons. Ils étaient 2320 participants au départ, et ils ne sont désormais plus que 29 en fin de Day 2. Le Day 3 reprendra demain, et les joueurs sont déjà tous assurés de repartir avec un minimum de 12.762 $.
En revanche, du côté français, c’est terminé pour Vincent Meli (31e), Murat Aras (47), mais aussi pour Mathieu Selides (70) et Samuel Dray (101e).
En cette nouvelle journée des championnats du monde de poker à Las Vegas, quelques joueurs francophones ont fait parler d’eux grâce à leur progression dans certains tournois. En premier lieu, il n’était pas possible de passer à côté de la performance incroyable que Thomas Boivin est en train de réaliser sur le 250.000 $ Super High Roller. En effet, le Day 2 vient de se terminer, et sur les 63 joueurs de départ, ils ne sont plus que 8 survivants à avoir comme objectif la première place et ses 4.752.000 $ !
Pour la reprise sur la dernière ligne droite, c’est Thomas Boivin qui aura l’immense avantage de démarrer la table finale avec un stack très conséquent de 28.025.000 jetons ! Le joueur belge est sur le point de réaliser la plus grosse performance de sa vie, et est déjà assuré, comme tous les autres, de 581.000 $.
La table finale aura lieu demain, et parmi les joueurs toujours en lice, il ne reste que des champions ! On retrouve notamment Chris Brewer, Martin Kabrhel, David Peters, Brynn Kenney, ou encore Seth Davies et Alex Foxen. En bref, une table finale plus que difficile attend les joueurs demain.
Chipcount :
Thomas Boivin : 28.025.000
Ben Tollerene : 15.450.000
Alex Foxen : 14.525.000
Seth Davies : 10.500.000
Bryn Kenney : 9.925.000
David Peters : 9.650.000
Martin Kabrhel : 3.675.000
Chris Brewer : 2.725.000
Thomas Boivin
Dans le même temps, sur le Monster Stack à 1500 $, plusieurs Français sont encore dans la course. Sur ce tournoi, l’organisation a comptabilisé un nombre incroyable d’inscrits, soit 9.920 joueurs. Après trois jours de jeu, ils ne sont plus que 54 à s’être qualifiés pour la suite de la compétition, et sont tous assurés de repartir avec un minimum de 23.151 $.
Sur le pool de joueurs restants, trois joueurs français sont encore en lice, dont Jules Rohr (11.675.000), Remy Murcia (8.500.000), et Jean Blanc (5.300.000). À noter que sur un tel field, la performance des trois joueurs tricolores est déjà exceptionnelle !
Au chipcount en fin de Day 3, c’est l’Américain Santiago Montes qui s’impose en tant que chipleader, et bag pas moins de 21.900.000 jetons ! Il est suivi de près par l’Australien Ashish Gupta qui disposera demain d’un tapis de 21.750.000.
Santiago Montes, chipleader en fin de Day 3
Pendant ce temps, sur le Big O Championship à 10.000 $, les éliminations se sont enchaînées, et la table finale est déjà connue ! Sur les 402 joueurs présents au départ, ils ne sont plus que 5, et reviendront demain pour tenter d’aller chercher les 784.353 $ promis au vainqueur ! À la reprise demain, ils seront tous assurés de repartir avec un minimum de 181.069 $.
Parmi les joueurs restants, on retrouve Marco Johnson, détenteur de deux bracelets WSOP, au chiplead avec 5.950.000 jetons. Juste derrière, c’est Viktor Blom qui colle en tête avec 5.095.000 jetons. Phil Hui, le quadruple champion du monde, est également toujours dans la course, et répondra présent demain avec un stack de 3.400.000 !
Chipcount :
Marco Johnson : 5.950.000
Viktor Blom : 5.095.000
Veerachai Vongxaiburana : 4.910.000
Shawn Rice : 4.865.000
Phil Hui : 3.400.000
Viktor Blom
Aussi, sur le 3000 $ 6-Handed No Limit Hold’em, quelques Français ont réussi à tirer leur épingle du jeu et à se qualifier pour le Day 2 qui aura lieu demain. Sur un total de 1421 participants, seuls 69 joueurs seront de retour pour disputer le Day 2.
Parmi les Français toujours in, on retrouve Alan Goasdoue qui disposera de 1.075.000 jetons pour la reprise, ainsi que Pierre-Jean Roche (780.000) et Guy Pariente (440.000). À noter que l’average à 69 left se situe à 823.000 jetons. On signalera également la présence de Davidi Kitai, toujours en lice avec 530.000 jetons. Tout en haut du classement, Ori Hasson occupe la première place avec 3.655.000, tandis que Matthew Wantman termine sa journée à la deuxième place au chipcount, avec 2.355.000 jetons.
En revanche, c’est terminé pour Benjamin Chalot, Sonny Franco, Mathieu Choffardet, ou encore Maxime Chilaud et Jonathan Pastore !
Ori Hasson, chipleader du Day 1
Crédit photo : Poker News / Regina Cortina – Austin Currington