Ca s’embaaaaaaalle sur cette table finale. On vous le disait : l’augmentation des blindes pousse nos protagonistes à prendre plus de risques. C’est chose faite, avec des tapis annoncés plus ou moins régulièrement. Sonny Franco, lui, n’hésite pas à mettre la pression max sur ses adversaires. Et le dernier essai a été marqué par un coup inévitable, le coin flip le plus classique des classiques dans le poker, contre l’autre gros tapis de la table, Marcin Wydrowski.
Le Petit prince de Marrakech trouve du bouton pour tout envoyer (9,1 millions). Le Polonais découvre une magnifique paire de Dames rouges et s’engage logiquement dans cette main déjà folle avec 5,8 millions de jetons. Sauf que voilà, jouer un coin-flip contre Sony, c’est un peu disputer un 70/30, en fait. Le rail s’approche de la table, Marcin est débout, la tension est à son comble. « Il va y avoir un As au flop, je suis désolé », prédit Comanche aux commentaires.
Flop : , qui donne un avantage conséquent à S.F. Le turn et la river le rassurent, pour prendre un envol spontané au classement avec 15 millions de jetons. Franco trône au-dessus d’un statut de chipleader incontesté. Et qui peut vraiment aller le chercher ?
5e – Marcin Wydrowski : 49 500 €
Il reste 4 joueurs (sur 843 inscriptions) Level 35 – Blindes : 125 000/250 000, BB ante 250 000 Moyenne : 6 400 000 Gain assuré : 69 000 €
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…