« Où peut-on en une nuit : manger un steak pour une poignée de dollars, s’incruster dans un mariage mexicain, se faire plumer au black jack par un croupier nommé Dong, jouer au vidéo poker pendant treize heures d’affilée, siroter une piña colada servie dans une noix de coco, taxer une cigarette à une vieille de 85 ans sous aide respiratoire, foncer à bord d’une limousine aux frais de la princesse jusqu’au Spearmint Rhino, s’y frotter la queue contre une ex-Miss USA, dégueuler à l’arrière d’un taxi conduit par un ancien para, sniffer de la coke bas de gamme dans les toilettes du O’Sheas, et finir par trouver la carte miraculeuse, celle qui défonce la paire d’As de votre adversaire et vous fait gagner un tournoi de poker ? À Las Vegas, et nulle part ailleurs. »
Derrière l’image de Las Vegas, métropole gigantesque aux néons luisants, se cache un visage blafard, celui des losers exsangues, des parieurs éreintés, des prostituées camées et des motels croulants.
Dans Lost Vegas, le journaliste américain Paul McGuire raconte les arrière-cours du gaming business, les tricheries et les pactes faustiens des casinotiers, la réalité sordide d’une ville qui révèle plus qu’aucune autre la misère humaine.
Dans l’excellent livre-document « Lost Vegas » de Paul McGuire, un journaliste américain culte dans le monde du poker, joueurs pros, amateurs brokes, croupiers épuisés, prostituées tentatrices et tricheries en tous genres se croisent au beau milieu du désert du Nevada..
Avec ce premier livre, paru en France aux éditions inculte, il dévoile toute la face cachée de Las Vegas et des World Series. Cet observateur hors-pair donne une vision drôle, mordante et réaliste d’un monde dur : celui du poker. Excellement traduit par le blogger et journaliste poker Benjamin ‘Benjo’ Gallen, « Lost Vegas » est une mine disponible en librairie depuis le 25 mai ou directement par Paypal sur le site de l’éditeur
Le trio de tête de l’évènement 9 des WSOP 2025, le 10 000$ Championship de PLO 8-or-better fleure bon les grandes heures du poker télévisé et du début du online : Viktor « Isildur1 » Blom mène les débats à une vingtaine de joueurs restants, talonné par Daniel Negreanu, toujours aussi populaire, et par Joao Vieira, le pro Winamax et expert du online. Petit field de 217 entrants, mais un bracelet au bout, comme toujours avec cess Championship qui n’attirent que les plus grands spécialistes du genre.
La vie sourit parfois toujours aux mêmes : après avoir remporté le plus gros jackpot au Pai Gow en 2023 au désormais vintage casino Flamingo à Las Vegas, comme nous le précisent nos confrères de PokerNews.com, Thomas Zanot, résident de la capitale du jeu, a sorti hier la plus belle enveloppe du Mistery Bounty. Soit un beau chiffre rond de 1 000 000$, pour ce joueur dont les gains au poker excèdent tout juste cette somme jusqu’alors…
Ce n’est pas faute, comme à son habitude, d’avoir agacé tout le monde, et même le staff si calme des WSOP à coup de réflexions sans fin, de trash-talk surjoué et autres antics classiques signés Martin Kabrehl : le pro tchèque manque son quatrième bracelet WSOP, laissant filer Caleb Furth, le dernier Américain en lice du podium, qui décroche plus de 600 000$ pour sa victoire au PLO 5000$ !