Chaque année, de plus en plus de joueurs pros prennent la décision de s’installer sur ce minuscule archipel perdu au milieu de la Mer Méditerranée. A ce jour, pas moins de 200 grinders français ont déjà une adresse maltaise, à l’instar deValentin Messina, Ronan Monfort, Yohan « Yohviral » Guibert, Fabrice Soulier, ou bientôt ElkY. L’engouement ne s’arrête d’ailleurs pas aux frontières hexagonales puisqu’on y trouve également Isaac Haxton, Dario Minieri, Steven van Zadelhoff , Justin Bonomo, Bjorn Kleathersson et une foultitude de sharks dont les pseudos hantent les tables depuis des années.
Et ce n’est pas un hasard. L’île principale de Malte, dont la taille est équivalente à seulement deux fois Paris intra-muros, offre en effet de nombreux avantages tant sur le point de vue fiscal, que sur celui de la qualité de vie. Voici donc un petit inventaire de ce qui vous attend si vous prenez vous aussi la décision de vous envoler au soleil !
1. Parce que ça :
Pas besoin de légende, ça devrait juste vous motiver à lire la suite…
2. Parce que vos gains de jeu ne sont pas imposés (ou presque)
Comme partout, la législation se fait au cas-par-cas, en fonction de votre patrimoine et de la nature/provenance de vos revenus. Mais dans les grandes lignes, en tant que résident maltais, vous ne paierez pas d’impôt sur l’argent gagné à l’extérieur de l’île. Donc rien si vous gagnez un EPT à Vienne et rien non plus si vous shippez un gros tournoi online. En revanche, vous pourrez en payer (entre 5% et 35%) si vous en ramenez une partie à Malte ; renseignez-vous avec un avocat sur place qui vous fera un bilan personnalisé et vous aidera même à monter une société si besoin (afin de minimiser la note, de façon légale)
. Notez aussi que si vous gagnez aux USA et que vous leur déclarez vivre à Malte, un prélèvement de 10% peut être appliqué. Mais au final, notez surtout que façon générale, Malte est connue pour être un îlot amical du point de vue fiscal : une rareté en Europe !
3. Parce que vous pouvez jouer sur le .com
Depuis peu, la Grande-Bretagne a fermé son marché, tout comme l’ont déjà fait la France, l’Italie ou l’Espagne. Impossible donc, sauf si bidouillage via VPN, de se faire plaisir sur le .com ; une idée inconcevable pour de nombreux joueurs online. Et Malte, qui est un pays européen (= on paie en euros et pas besoin de passeport) c’est quand même plus proche que la Thailande, le Canada ou le Costa Rica…
4. Parce que le coût de la vie y est 2 fois moins cher qu’à Paris et 3 fois moins cher qu’à Londres
Ou comment se sentir millionnaire en grindant pépère online…
5. Parce qu’il y a du soleil 300 jours par an.
Et qu’après une mauvaise session, rien de tel pour vous remettre sur pied qu’un pique-nique sur la plage avec des amis, à vous rôtir le derrière par 30°.
6. Parce qu’il y a des tournois live organisés tout au long de l’année
C’est ce qu’i s’appelle avoir l’embarras du choix!
Malte est une des destinations d’Europe les plus prisées par les organisateurs de tournoi. La preuve ? L’énorme succès du tout nouveau EPT ; après mars, une deuxième édition est même prévue en octobre ! De même, vous trouverez au menu de nombreux autres events incontournables : le Battle of Malta, le WPT, le Deepstack Open et de nombreux autres plus tournois à buy-in petits à modérés tout au long de l’année. Il faut dire que l’île abrite une très grosse industrie du gambling : Betson, Pokerstars, Everest, Betfair, Unibet, Redbet… Tous ont des bureaux aux alentours de Sliema ou Valetta.
De même, pour le cash game, que ce soit au Dragonara ou à Portomaso, les parties ne manquent pas. Et même si le field s’est considérablement durcit ces dernières années dû à l’affluence massive de joueurs online, il n’en reste pas moins que la plupart des parties offrent une value non-négligeable. Sinon, vous n’êtes qu’à un jet d’avion du Montenegro, de la Croatie, de Chypre ou de l’Italie… De quoi s’occuper !
7. Parce que l’île est super safe
Tout le monde vous le dira : le taux de criminalité est extrêmement bas et on se sent toujours à l’aise, que ce soit de jour ou de nuit. Il y a évidemment des cambriolages (dans les quartiers d’expat’ surtout) ou des pickpockets, mais le nombre est incomparablement plus bas que n’importe où ailleurs en Europe. Les agressions à mains armées sont quant à elle quasi-inexistantes. Bref, c’est agréable de ne pas avoir à regarder derrière son épaule en sortant les poches pleines du casino !
8. Parce qu’on y mange de mieux en mieux.
« Ils sont frais mes poissons! »
Soyons honnêtes, il y a quelques années, l’offre était pas terrible : à moins d’aimer les kebabs de sortie de boite ou les restaurant tradi-proutprout, difficile de trouver une cuisine à son goût. Mais l’afflux d’expat a changé la donne et désormais, on peut trouver sur l’île de nombreuses épiceries fines, des supermarchés qui proposent des produits de qualité (merci la Sicile pas loin : vous n’aurez jamais vu de plus beau rayon de mozzarella ou de parmesan) et des restos au cadre design et au menu alléchant. Parmi les meilleurs, on peut citer « Caviar and Bull » (gastro moderne), « Zest » (fusion asiatique) ou « Zeri’s » (poisson). De même, si vous aimez le calamar frais au barbecue, vous allez adorer le marché du dimanche matin à Marsalokk ! Enfin ça, c’est si vous n’avez pas passé votre nuit de la veille dans les rues de Paceville… Ce qui nous amène à notre prochain point :
9. Parce qu’ils savent faire la fête all night long
Une win? Une soirée pour fêter ça! Une grosse cagoule? Une soirée pour oublier ça!
Paceville est le Royaume de la bouteille pas chère et de la table last-minute pour soirée improvisée jusqu’au petit matin ; et s’il est vrai qu’en saison les rues sont envahies par des teens venus (officiellement) apprendre l’anglais et (officieusement) s’encanailler à tout point de vue, on peut tout de même dénicher des spots sympas pour 25 ans et plus. Notez aussi que l’île a une vraie culture électro : pas une épicerie ou un taxi sans un bon son deep-house en fond sonore. Ca change des Enfoirés…
10. Parce que comme l’île est une ex-colonie anglaise, tout le monde speak English
Et que c’est mieux que d’avoir à apprendre le Chinois. Ou pire, le Maltais.
En bref : Vous l’aurez compris, Malte n’a pas la vie culturelle de Londres ou les restaurants/nightclubs de Las Vegas mais l’île possède de nombreux atouts, dont le climat, la mer, l’excellente qualité de vie et surtout, un environnement parfait pour les joueurs. Alors, vous attendez quoi pour faire vos valises ?
Avant de partir manger, un coup a quelque peu marqué les esprits. Le Français Boubou Kane décide de partir à tapis avec ses 3.475.000 de jetons restants depuis l’UTG avec AKo. Pas de chance, il tombe sur un os, puisque Julien Vayssiere est en embuscade avec deux As depuis le bouton. Pas de miracle sur le board, Boubou Kane sera éliminé en 18e place et encaisse le dernier palier à 81.000 MAD.
À noter que celui qui terminera 17e rentrera chez lui avec encore un peu plus d’argent, soit 101.000 MAD.
Pour l’instant, le chipleader à 18 left est le Français Jean-Côme Haye qui dispose d’un tapis de 19.100.000 jetons ! Il est suivi de près par Jérôme Crantz avec 18.750.000.
Le jeune joueur français Mathis Livolant vient de partir à tapis avec un stack de 2.740.000 jetons depuis le bouton, suite à un open à 550.000 de Jean-Côme Haye. Avec AQo, Mathis Livolant était pourtant favori face à la main de son adversaire qui retourne A8o. Le flop viendra 8-7-9, et le run out 4 et 6. Mathis Livolant rejoint donc le rail et termine 23e pour 81.000 MAD (environ 8000 €).
Dans la foulée, un coup à trois joueurs a laissé deux autres participants sur le carreau. Patrick Faraut (KJ) part à tapis depuis l’UTG pour 500.000 jetons. Lucas Vervey (1010), quant à lui, reshove pour 4.335.000 jetons depuis le Hi Jack. Jérôme Crantz, qui couvre tout le monde, paye, et retourne AKo.
Le board affichera K-2-5-8-7, et s’en sera fini pour Patrick Faraut et Lucas Vervey, qui terminent respectivement 22e et 21e, et encaissent chacun 81.000 MAD !
Juste avant le break et le lâché de ballon au bord de la sublime piscine du Es Saadi, le Day 1C a d’ores et déjà dépassé les 1136 inscriptions. Sur les blindes 600/1200, certains commencent déjà à prendre de l’avance au classement. Autour des tables, on retrouve Shishi du Club Poker, Geraldine Maillet, Tahar Saïd, ou encore Daniel Riolo. J’ai également pu apercevoir Julien Sitbon, qui peine un peu à monter un stack et qui enchaine les re-entries. Aux dernières nouvelles, son stack actuel se situe autour des 10k jetons.
Tahar Saïd comptabilise environ 60k jetons avant la pause
Géraldine Maillet
Shishi se stabilise autour du stack de départ
Pendant le break, c’est la folie pure à la piscine ! Aujourd’hui, c’est Radio Cargo qui met l’ambiance avec un seul mot d’ordre : surprendre les joueurs, et les faire danser ! Juste après la prise de poste du DJ, un lâché de ballon a eu lieu. Des centaines de ballons virevoltent autour et au-dessus de la piscine, sur fond de musique techno, et animé par des mascottes et autres artistes danseurs !
En amont, le Sniper à 170 € de buy-in a débuté, et propose une structure plutôt turbo, avec des niveaux de 15 minutes. Pour l’instant, ils sont 125 joueurs en lice, et jouent sur des blindes 100/200. Nous vous tiendrons informé de l’avancée du tournoi au fur et à mesure.