Vous en connaissez beaucoup, vous, des tournois au cours desquels le Jour 1A atteint peu ou prou l’affluence totale de l’édition précédente ? A vrai dire, non. Et pourtant, c’est exactement ce qui est en train de se dérouler au BPT Bordeaux 2019 : 323 inscriptions à l’heure d’écrire ces lignes, face à 341 entrées l’an passé. On ne se risquera pas à dire que le record sera aisément battu demain, voire dans la soirée. Après tout, pourquoi pas.
Le fait est que le dénouement de cette première journée introductive approche à grand pas. Encore deux petits niveaux de 40 minutes à disputer, et ce Jour 1A record fera définitivement partie du passé. Les huit premiers niveaux de la journée ont visiblement profité à quelques uns des participants, dont certains sont parvenus à monter plus de quatre fois le tapis de départ. L’un d’entre eux endossera-t-il le costume de chipleader à l’issue du Day ? C’est toute la question, à laquelle nous aurons une réponse d’ici peu.
Arthur Rousseau mène sa barque à merveille : 250 000 jetons à mon dernier passage.
Christian Tudor n’a pas peur de s’impliquer dans une multitude de gros pots assez fantasques, d’après quelques camarades de table. Une stratégie gagnante, au regard de son stack de 240 000 jetons.
Grégory Dupuy n’est pas en reste non plus, lui qui pointe à 380 000. De quoi le placer dans le top 3.
Lassri Chadid tente tant bien que mal de se planquer derrière ses pilasses de jetons (210 000). Il faudra cependant en installer un peu plus pour se camoufler en entier.
Lucas Sfez est sans doute le vrai, le grand, le véritable chipleader de ce tournoi. Avec un stack de 390 000, l’intéressé a sûrement quelques histoires à raconter.
Il reste 200 joueurs (sur 323 inscriptions) Level 9 / Blindes : 600 – 1200, Big Blinde Ante de 1200 Moyenne : 80 800
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…