« A ce rythme-là, la bulle risque de péter avant la fin de la journée », ai-je pu entendre au cours du dernier niveau du Jour 2. Il faut dire qu’avec 82 joueurs restants pour 71 places payées à 45 minutes de l’issue du Day, le doute était permis. Même si l’ensemble de nos protagonistes ont finalement – et comme attendu – resserré le jeu pour tomber à 76 rescapés au total, prêts à en découdre pour le Jour 3.
Mais avant d’évoquer le nom de nos survivants, faisons le point sur cette seconde journée des plus intenses : 268 personnes sur la ligne de départ, et un seul objectif en tête. Rallier la suite de l’aventure pour tenter d’accrocher l’une des places payées, et plus si affinités. Les organisateurs de l’événement ont communiqué l’échelle des gains au cours de la soirée, que je vous invite à consulter sur ce lien. Spoil : 45 300 € sont promis au vainqueur.
La structure du tournoi a ensuite fait son travail : certains shortstack ont tout poussé, sans succès, quand d’autres se sont extirpés de la zone rouge pour se remettre au travail. Parmi les éliminations notables du Jour 2, citons : Johann Zeitoun, Pierre Hebert, Erich Tedeschi, Stephan Conqui, Benjamin Lehrer, Mike Alonso, Florence Allera, Mohamed Abdou, Christophe Bouziane, David Susigan, Olivier Decamps, Olivier Dahan, Omar Lakhdari, Benoit Grobocopatel, Mathieu Selides, Dominik Gasser, Remi Le Meur, Romain Hamouche, Isabel Baltazar, Pascal Rabany, Jonathan Therme, Abdelhamid El Khayati (champion en titre), Ludovic Zocchetti, Michael Duche, Clemente Carreira ou encore Dimitri Halliez.
Lucas Sfez en patron
Si une flopée de visages familiers nous quittaient, le reste du field n’en restait pas moins très sexy. Mais surtout, ce fut l’occasion de découvrir notre chipleader du jour, en la personne de Lucas Sfez (photo de une). Le jeunot a déjà attiré mon attention plus tôt dans la journée : pour le découvrir plus en profondeur, n’hésitez pas à aller jeter un coup d’œil sur ce post. Le fait est que le fils d’Eric Sfez a vécu une journée plus que prolifique : de 353 000 à 1 021 000 jetons, malgré des confrontations en sa défaveur (QQ<AA ou TT<AA).
Celui qui a fêté ses 18 ans au cours du mois de février a cependant fait preuve de patience pour sélectionner les meilleurs spots, couplé à un travail de grind réalisé à la force du poignet. Le fait est que la période de bulle devrait être une régalade pour ce passionné de cartes. A lui d’éviter les balles et de mener sa barque pour rallier la table finale.
Toujours lààààà ce filou d’Alexandre De Zutter. Et avec un stack confortable, s’ils vous plaît, 640 000 au compteur.
Arnaud Peyroles n’en croit pas ses yeux : oui, il y a bel et bien un capital de 607 000 jetons devant lui, à faire fructifier au cours d’un Jour 3 décisif.
Gilles Huet, j’espère de tout cœur que tu ne bulleras pas ce Main Event. Son tapis de 319 000 devrait suffire pour atteindre les places payées (sans vouloir te noircir, hein).
Big up à la team couvreur encore représentée par Greg CM (135 000) et…
…Julien Gaignard (91 000). Short stack, nos deux poulains auront fort à faire demain.
La régularité de Sonny Franco a de quoi impressionner. Le petit prince de Marrakech a empaqueté pas moins de 340 000 jetons.
Y a du panache dans ce virage, c’est moi qui vous le dis. De gauche à droite : Jean-Louis Jene (172 000), Madi Macalou (317 000) et Jérémy Routier (501 000).
Nombre de rescapés sur la ligne de départ : 268
Survivants : 76
Moyenne : 362 500 Chipleader : Lucas Sfez (1 021 000)
Reprise sur le Level 19 / Blindes : 6000 – 12 000, Big Binde Ante de 12 000
Les chiffres du Jour 1B
Entrées : 225, contre 98 re-entries
Survivants : 120
Moyenne : 94 100 Chipleader : Olivier Sintes (293 000)
Reprise au Jour 2 sur le Level 11 / Blindes : 1000 – 2000, Big Blinde Ante 2000
Les chiffres du Jour 1A
Entrées : 326, dont 45 re-entries
Survivants : 148
Moyenne : 110 100 Chipleader : Grégory Dupuy (485 000 jetons)
Reprise au Jour 2 sur le Level 11 / Blindes : 1000 – 2000, Big Blinde Ante 2000
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…