Sur une table de poker, les amitiés et autres relations ne sont plus. Oubliez vos sentiments, car seuls vos skills et votre talent, couplés à une touche de réussite, vous permettront de mener votre barque au beau milieu d’un océan en proie aux tempêtes et aux moments d’accalmie. Mathieu Selides et Madi Macalou, deux joueurs expérimentés du circuit français et international, connaissent parfaitement ce principe de base.
Les deux hommes n’ont donc eu de pitié ni pour l’un, ni pour l’autre, et n’ont pas hésité à se lancer dans une guerre de sur-relances en bataille de blindes pour un pot avoisinant tout de même les 200 000 jetons : avec , Madi s’est trouvé en position défavorable face aux valets du vainqueur des WSOP C Marrakech 2016. Mais le croupier a retourné un flop , donnant un avantage certain à Macalou. Le turn le conforte un peu plus, et la river le fait grimper à plus de 200 000 chips. Crippled, Mathieu Selides engagera le reste de ses jetons quelques mains plus tard. En vain.
Madi Macalou et Mathieu Selides, en mode copain/copain au début du Day.
A chacun sa mimique buccale lorsque les tapis sont engagés.
Pendant ce temps-la..
Olivier Sintes, chipleader du Jour 1B, en met littéralement partout. « Enfin, j’en mets partout devant moi », m’a rectifié l’intéressé, qui pointe à 750 000 lors de mon dernier passage. « J’en ai busté quelques uns depuis le début ! ». On imagine bien. A sa table, Sandrine Zeitoun, réduite à une dizaine de blindes, n’a pas réussi à remonter la pente. Sa paire de huit a certes trouvé un brelan au flop. Mais son adversaire a lui touché une flush pour l’éliminer (tout était parti préflop).
News en vrac
– Alexandre De Zutter n’est toujours pas rassasié des deepruns en cette année 2019. Le vainqueur de la League Barrière 2018 chatouillait la barre des 500 00 jetons il y a quelques instants, de quoi le placer dans les meilleures conditions pour la suite de l’aventure.
– Au même titre que Tal Sardal : l’ancien régulier de l’ACF tutoyait les 470 000 jetons lors du dernier niveau.
Au revoir : Philippe Rup, Jean-Paul Zaffran, Arnaud Lorient, Mtanyos Obeid, Sébastien Albinet, Nicolas Medellel, Christophe Bouziane, Christophe Lebourdais, Jean-Luc Anfrattelo, Yves Trevidic, Vincent Gauthey, David Susigan, Cyril Moinet, Redouane Abed, Thierry Giron, Jérôme Streit, Remi Bouchard, Olivier Decamps, Olivier Dahan, Sébastien Latreuille, Luc Coutureau, Stanoje Likic, Antoine Pourier, Hervé Sevestre, Emmanuel Nascimento, Anthony Couty, Omar Lakhdari, Sylvain Vandecastel, Nicolas Bengold, Mohamed Maskhaoui, Benoit Grobocopatel, Anthony Gaillard, Thierry Giron, Pierre Niveaud, Redouane Abed, Meddi Farrah, Basile Spanos, Mathieu Selides, Olivier Guyenro, Arnaud Biziere, Dominik Gasser, Remi Le Meur, Dinh Nhat Nguyen, Alexis Benattia, David Vergnes, Romain Hamouche, Farid Benyahlou, Sophie Dautremant, Nicolas Ribeiro, Cédric Fischer, Pascal Pena, Isabel Baltazar, Pascal Rabany.
Il reste 148 joueurs (sur 551 inscriptions) Level 14 / Blindes : 2000 – 4000, Big Blinde Ante de 4000 Moyenne : 186 000
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…