Ils s’appellent Sébastien, Léo et Karine. Hommes et femmes de l’ombre du circuit Barrière Poker Tour, ce trio s’occupe du bon déroulement du tournoi, de la gestion des croupiers et de la vidéo surveillance à l’installation de la salle en passant par les demandes des floors. Rencontre avec les indispensables petites mains du poker.
Si les joueurs, croupiers et arbitres de tournoi constituent les principaux protagonistes d’un tournoi de poker, d’autres travailleurs, tapis dans l’ombre, se tuent à la tâche pour vous faire vivre un événement comme il se doit. Multipliant sans cesse les allers-retours entre la poker room et les arrière-salles du casino, ou assis au bureau dans un coin de la salle, papiers en main, pour gérer la kyrielle de dealers, ces petites mains du poker demeurent un élément indispensable au bon déroulement d’un event.
Voilà déjà presque dix ans que Sébastien Godet a intégré les équipes Barrière. Son rôle ? « Faire en sorte qu’une salle nue devienne une véritable salle de jeu ». Comment ? « Par l’installation de tous les écrans pour le confort des joueurs, de la vidéosurveillance ou des bannières publicitaires », débute-t-il. « Nous avons en moyenne quatre jours de montage. Après, tout dépend de la configuration de salle et de son accès ».
« Etre opérationnel pour le début du tournoi »
Plus globalement, l’intéressé focalise une partie de son attention sur « la logistique pure » dédiée « à l’affrètement du matériel dans les casinos du groupe par semi-remorques et à l’entretien de celui-ci ». « Le but du jeu, c’est d’être opérationnel pour le début du tournoi. Puis pendant, je m’occupe de la régie : un écran tombe en panne, je serai là pour le réparer. Un problème d’électricité, on fait aussi appel à moi ».
Multi-casquettes, Sébastien, aux côtés de son binôme Léo Debruycker, gère également la jetonnerie, la chiproom. « En fait, tout ce qui est en parallèle du tournoi, c’est nous », précise Léo. « Préparation des jetons, être responsable des jeux de carte, gestion de la vidéosurveillance, répondre aux demandes des floors. Sur le BPT, Seb et moi avons grosso modo le même rôle ».
A la différence près que Sébastien recrute directement le personnel destiné à monter la salle. « Mais Léo est plus calé côté poker », souligne-t-il. « C’est vrai que je suis multifonction sur les tournois de poker : je peux faire croupier, floor, senior dealer, DC. De part mon expérience, je suis passé par tous les rôles ».
Karine, de son côté, endosse le rôle de DC. DC ? « Ça veut dire Dealer Control. En gros, j’organise la journée des croupiers, leur temps de travail, leur pause, leur dîner. On me donne un nombre de tables, et je dois faire en sorte que tout le monde ait le même temps de travail. Le but, c’est que la journée des croupiers soit le plus juste possible. Il faut équilibrer leur travail par rapport au nombre de jours qu’ils font ».
« J’aime le côté relationnel de ce métier »
Et croyez-moi : en tant qu’observateur de tout ce manège, un DC a du sacré pain sur la planche. « Quand j’ai commencé, je n’avais pas d’assistant, donc j’étais sur un tournoi du début à la fin. Aujourd’hui, j’en ai un : c’est Saïd qui me relève. Mais j’estime que je ne dois pas partir avant un croupier qui a commencé à la même heure que moi. C’est un peu comme un capitaine de bateau ».
Et Karine de poursuivre : « J’aime bien le côté relationnel de ce métier. Surtout sur les BPT, où les croupiers sont toujours bien intégrés. Sinon, je travaille aussi sur les événements de Marrakech, et avant à Clichy ». A savoir désormais comment devient-on DC ? « Il n’y a pas de formation dédiée : de mon côté, j’ai été formée par Christelle Chérubini ».
Merci à Sébastien, Léo et Karine de m’avoir consacré un bout de leur temps.
Un peu d’actu sur le Battle Royale ! Ils ne sont plus que 66 restants sur les 148 de départ. Les blinds sont désormais de 1000 / 2000 / 2000, sur un average de 112.121 jetons. Dans le field, plusieurs joueurs du Team Pro Winamax sont encore en vie.
Parmi eux, on retrouve Davidi Kitai, plutôt mal en point avec un stack de 35.000 jetons environ. Pierre Calamusa n’est plus très frais non plus, et dispose d’un tapis de 26.000 jetons après avoir déjà re-entry une fois. L’acteur français Igor Gotesman a busté sous mes yeux, avec A5 vs J9. Le brelan de 9 de son adversaire lui aura fait perdre son tapis, qui était d’environ 50.000 jetons !
En revanche, Julien Sitbon a construit un véritable château de jetons, puisqu’il a cumulé un peu plus de 300k depuis son inscription. Enfin, Alex, de la chaîne « AlexKrushPoker » sur Youtube (coaching poker), parvient à survivre avec un tapis bien en dessous de l’average, soit 35.000 jetons. Lors de ma présence, il est parti à tapis avec A7o, pour finalement faire folder ses adversaires et remporter les blinds.
Pierre Calamusa
Davidi Kitai
En marge des tournois, l’animation « Dans la tête d’impro » a eu lieu dans la discothèque du casino. Le principe ? Une battle d’improvisation en deux contre deux, jouée par des acteurs. Autour, un arbitre pour gérer tout ça, mais aussi et surtout les participants (joueurs) ! Durant le show, ces derniers peuvent choisir un camp, et soutenir leurs favoris et élire les grands gagnants. L’ambiance était au rendez-vous !
Maintenant, il est 19h30, et j’ai la lourde tâche d’aller voir ce qu’il se passe du côté du Beer Pong Open !
Dans une salle annexe du casino, l’event #06 Bounty ITM bat son plein. Une heure et demie après le shuffle up and deal, le tournoi recense déjà plus de 500 joueurs. Il faut dire qu’avec un buy-in de 150 €, beaucoup de joueurs ont été séduits par l’event.
Pour l’instant, les participants sont rendus niveau 7, soit 400 /800 /800. Jusqu’au niveau 10, il sera encore possible de s’inscrire pour tenter d’aller chercher des Bounties à gogo ! À noter qu’un re-entry est possible sur ce tournoi.
Avant de me rendre à nouveau dans la salle où est organisée le Main, j’ai pu découvrir la magnifique salle de théâtre du Casino Grand Cercle. Dans ce lieu, la table télévisée est déjà installée, et le staff Winamax peaufine les derniers détails. Autant vous dire que c’est somptueux !
De retour sur le Main, j’ai pu constater l’ascension de quelques joueurs, tandis que d’autres n’auront pas eu la chance de faire long feu. C’est malheureusement le cas de Moundir, qui bust assez rapidement sur une horreur, et qu’on aura sûrement le plaisir de revoir demain sur le Day 1B.
On signalera également Zchance et Mathieu Choffardet qui ont pris place sur ce Main, et qui se retrouvent côte à côte. Le premier dispose d’un peu plus que le stack de départ (environ 57.000), et le second d’un peu moins de 70.000 jetons. En revanche, Dum Trip a pris son envol : il cumule pas loin de 150.000 jetons sur les blindes 800 /1600 / 1600 (level 11).
Du côté des inscriptions, on reste dans la zone des 350 joueurs. Il est fort probable qu’on en reste là pour aujourd’hui ! Pour rappel, les inscriptions tardives sont possibles jusqu’au niveau 13.
Le Main Event se poursuit, et la salle principale du Casino Grand Cercle est de plus en plus fréquentée ! Actuellement, l’épreuve comptabilise 329 inscrits, et ils sont encore 238 à batailler sur ce Day 1A. Le prizepool s’élève dorénavant à 159.245 €, et les joueurs croisent le fer sur des blinds 500 / 1000 / 1000.
Adrien Dumont (Dum_Trip), le vainqueur de la Team Pro Experience Simon Jakubowicz, ou encore Juanito sont toujours dans la course avec des stacks relativement à l’average (65.000).
Adrien « Dum-Trip » Dumont
Juanito
Simon Jakubowicz
Du côté du Battle royale à 750 €, les hostilités ont bel et bien commencé ! Pour l’instant, 96 joueurs sont présents sur le tournoi. Pour rappel, le starting stack est de 50.000 jetons, et les joueurs doivent le faire fructifier sur des niveaux de 25 minutes. Il sera possible de s’enregistrer tardivement jusqu’au niveau 13.
Parmi les joueurs du field, on signalera la présence de Benjamin Castaldi ! Bien que le tournoi vienne de démarrer, ce dernier a déjà monté quelques pions ! Dans le même style, on retrouve Igor Gotesman, le réalisateur et acteur Français, qui vient tout juste de s’inscrire.