Niveau 16 – 3000/6000 ante 500 – 73 joueurs – Moyenne 230 800
De retour de pause, les joueurs vont disputer les deux derniers niveaux de la journée. Et pour certains, cela risque d’être long et pénible. A l’image de Steven Moreau, qui avait discrètement su monter un stack le mettant dans le haut du classement.
J’arrive un peu par hasard au début du coup fatidique. Sur un flop As Huit Trois avec deux Trèfles, Antoine Nicolas de big blind se bat contre Steven Moreau, son voisin de gauche, UTG donc. Le coup a été attaqué préflop et Antoine balance un nouveau parpaing à 55k au flop, payé par Steven qui ne bronche pas, mais observe attentivement son adversaire du coin de l’oeil.
Le crash, c’est quelques secondes plus tard, entre Antoine Nicolas à gauche et Steven Moreau, à droite.
Turn Valet de Coeur, qui ne change pas grand chose mais provoque une violente action : Antoine annonce all-in pour une montagne, et Steven snap call avec son tapis plus important !
Horreur pour Steven, sûr de son fait et qui pensait avoir trap son adversaire du moment avec paire de Huit pour brelan floppé. Mais Antoine retourne deux flèches pour brelan floppé supérieur avec sa paire d’As. Set over set, rien à faire, le coup était imparable.
Tandis qu’Antoine s’envole, vêtu aux couleurs du FC Barcelone des pieds à la tête, Steven ne peut que constater les dégâts, fataliste. Et tout est à refaire.
Autre mauvaise nouvelle pour Moreau, l’arrivée à sa gauche immédiate d’Omar Lakhdari, dont la table vient de casser et qui arrive pour assister à la fin du coup.
Décidément, les nuages s’accumulent bien vite pour Steven…
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…