A peine un mois nous sépare de la dernière épreuve du circuit BPT 2019, celle de Bordeaux, étape inauguratrice de cette toute nouvelle saison ayant commencé sur les chapeaux de roues. Et comment ! L’événement girondin a en effet enregistré un franc succès, non sans péter son record d’affluence jusque-là observé : 551 entrées au compteur, mesdames messieurs, et une victoire de prestige signée Sonny Franco.
De toute évidence, le Barrière Poker Tour jouit d’un intérêt encore plus prononcé auprès de la communauté francophone, et ce depuis quelques mois déjà. Une réussite qui s’explique par une conjoncture pour le moins avantageuse, les cercles de jeux parisiens ayant disparu du paysage tricolore. Et le temps que les nouveaux clubs autorisés à s’implanter à Paris ouvrent leurs portes, c’est toute une famille d’orphelins assoiffés de cartes qui se retrouvent sur le carreau. Conséquences : les déplacements se font plus réguliers, et plus nombreux.
Ribeauvillé, une dynamique positive en termes d’affluence
C’est donc dans ce contexte que les équipes du groupe français voit leurs événements prendre une ampleur toujours plus importante. Pour le plus grand bonheur des organisateurs, et bien évidemment des joueurs, dont les nombreux buy-in introduits dans le prizepool global tend à embellir une échelle des gains encore plus alléchante à chaque rendez-vous.
Traditionnel discours d’avant-match de la part de Lucille Desnos, la big boss du circuit.
A savoir maintenant si cette magie opérera aussi à Ribeauvillé, la second étape de cette saison 2019. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les affluences passées surfent sur une dynamique positive : 400 inscriptions recensées il y un an, soit les meilleurs chiffres observés dans cette ville du Haut-Rhin. A l’époque, un certain Tariq Ullah en avait littéralement foutu partout lors d’une table finale à sens unique pour s’adjuger les 33 800 euros à la clé.
Un streaming dès le Jour 3
La question étant : qui lui succédera ? Pour connaître la réponse, une seule chose à faire : suivre ce coverage du Main Event trois jours durant au cours duquel je tâcherais de vous faire vivre comme il se doit les tribulations de nos protagonistes. Clou du spectacle : le staff a décidé de mettre les petits plats dans les grands et va déployer une équipe de streameurs composée d’un duo que vous reconnaîtrez sûrement… Greg Ceran-Maillard et Julien « Jooles » Gaignard. Rendez-vous au coup d’envoi du Jour 3 pour les voir à l’oeuvre.
Pour le reste, la sempiternelle formule BPT articulée autour d’un buy-in de 570 euros contre 50 000 jetons en retour est évidemment de mise. Les deux journées introductives seront l’occasion pour les participants de faire bouger les masses au cours de 10 niveaux de 40 minutes. Ces derniers grimperont à 45 minutes au Jour 2, puis 50 minutes au Jour 3. L’enregistrement tardif s’étale quant à lui jusqu’à l’issue du level 10, soit juste avant le coup d’envoi du Jour 2. Pour finir, un seul et unique re-entry par joueur est autorisé au cours du Main Event.
Le coup d’envoi du Jour 1A a été lancé il y a une quinzaine de minutes. Je me vais de ce pas effectuer mon premier tour de table.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…