Comme attendu, le Jour 2 a commencé sur les chapeaux de roues. Il faut dire qu’ils étaient nombreux à revenir taper le carton avec un stack réduit à une dizaine ou une vingtaine de blindes, obligeant les plus short d’entre eux à faire bouger les masses pour tenter de revenir dans la course. Pour une bonne vingtaine de ses shortacks ninjas, les rêves d’une victoire se sont d’ores et déjà envolés. Parmi les sortants, quelques noms notables tels que Eliot Hirn, Brian Benhamou, Alain Fleurent et Alexandre De Zutter (photo de une), vainqueur de la League Barrière 2018.
Réduit à seize blindes, le champion du FPS Lille 2018 a décidé de tout pousser en début de parole avec une légitime paire de neuf. Après un fold collégial, la parole revient à la petite blinde, un certain Salvatore Spataro, qui accepte l’invitation et retourne une paire de quatre une fois la grosse blinde éclipsée. Mais l’écharpe rose saumon d’Alex’ ne lui a pas vraiment tenu chance, malgré la situation ultra favorable préflop. Le croupier retourne en effet un board , donnant un miraculeux full à son adversaire qui ne possédait aucun cœur. Un coup de pouce du destin qui permet à Salvatore de grimper à plus de 300 000 jetons, lui qui avait débuté le Jour 2 avec un stack de 178 000. La belle opération.
Départ idéal pour Salvatore Spataro.
Ils ont rendu les armes : Teresio Ciancanelli, Aurélien Leroy, Brian Benhamou, Miroslav Alilovic, Pierre Seiter, Eliot Hirn, Valentino Tursunoviv, Kevin Gissinger, Raymond Gelebiowski, Jérôme Strimatter, Philippe Laronze, Denis Vasilev, Maher Ghelaissia, Jimmy Lavigne, Sacha Halphen, Ali Ait Obram, Sliman Kirane, Lucas Gehin, Michael Abergel, Alexandre De Zutter, Alain Fleurent, Roland Bornert, Aurélien Georges, Killian Zufferey, Grégory Martin.
Il reste 189 joueurs (sur 425 entrées) Level 11 / Blindes : 1000 – 2000, Big Blinde Ante de 2000 Moyenne : 112 400
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…