Il fallait s’attendre à une petite fournée de bustos dès le coup d’envoi du Jour 3 en raison des quelques tapis très shorts revenus taper le carton. Les croupiers ont donc effectué leur travaille à la perfection en envoyant quelques uns d’entre eux directement dans le rail, à l’image de Didier Gag (photo de une), qui avait pourtant le plaisir (ou pas) de partager son début de Jour 3 avec son frère, Arnaud, bien en place avec plus de 400 000 jetons. Chez Didier, c’était plus compliqué : huit petites blindes.
Mister Gag a donc trouvé un push logique en fin de parole avec une paire de six. Mais son voisin de gauche, en la personne de Sylvain Espesito, s’est fait une joie de payer son tapis avec les As. Aucun miracle à l’issue d’un board anodin, et voilà la moitié de la fratrie Gag déjà décimée. De son côté, Espesito grimpe à 330 000 jetons.
Viens, à la maison, y a le printemps Quichante. Philippe, de son prénom, a lui aussi rendu les armes prématurément : tout est parti sur flop Q93 face à son adversaire du moment Raphael Cudina. Ce dernier retourne un solide AQ, en situation favorable face au Q6 de Quichante, out après une turn et une river anodines. Cudina tutoie les 410 000 jetons désormais.
Mazouz va bien, voire très bien. Mohamed est parvenu à doubler son tapis de 200 000 grâce à un heureux coup de pouce du destin, lorsque ses Femmes ont trouvé une dame face aux Barbus adverses.
Ils n’ont pas atteint les ITM : Geoffrey Degrandry, Aurelio Garcia, Didier Gag, Philippe Quichante, Laurent Welsch (chipeader du Jour 1A), Fouad Bourhani.
Il reste 62 joueurs (sur 425 entrées) Level 18 / Blindes : 5000 – 10 000, Big Blinde Ante de 10 000 Moyenne : 332 000
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…