Avec 158 800 au coup d’envoi du Jour 3, on ne donnait pas cher de la peau de Ludovic. Et pourtant. La magie du poker a opéré en lui permettant d’effectuer une magnifique remontada des familles : le voilà derrière un stack tout beau tout neuf d’1,1 million de jetons. Pour ce faire, Ludo’ a éliminé d’une pierre deux coups deux adversaires de table, que sont Yann Jaeck et Zakariah Belhidaoui, le bourreau d’Erich Tedeschi, bubble boy de ce Main Event.
Il faut dire qu’Ignace a bénéficié d’un timing parfait pour faire le ménage : en milieu de parole, Yann a jugé bon de pousser ses quelques derniers jetons avec . Mais c’étant sans compter sur Zakariah, situé un cran à sa gauche, qui décide lui aussi d’envoyer la couscoussière pour 340 000 jetons, avec une paire de dix. En blindes, Ludovic savoure la situation avec ses Flèches. C’est évidemment payé. Malgré un tirage couleur en faveur de Jaeck, rien ne viendra aider les deux hommes couverts, contraints de dire adieu à leurs rêves de victoire.
J’apprend également la sortie de Stéphanie Metzger, dernière féminine en course, dont les As ont été balayés par AQ adverse, au même titre que Clément Thumy, busto dans des circonstances inconnues (n’hésitez pas à jeter un œil au stream pour vivre en direct tous les coups à tapis).
Troisième l’an passé, Yann Jaeck réalise un nouveau deeprun à Ribeauvillé. Félicitations à lui.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…