Peut-on espérer une table finale express ? A ce rythme-là, pourquoi pas, même si la cadence devrait logiquement se calmer. Car une petite vingtaine de minutes après l’élimination de Jacques Dolignon, non sans observer pas mal d’échanges de jetons entre nos protagonistes, un autre finaliste est tombé : Mohamed Mazouz, relativement discret au cours de cette TF.
Tout a commencé par un min-raise de 160 000 de la part de Bernard Gross, situé au high jack. Du cut-off, Mazouz call, au même titre que Clément Cure du bouton. Sur le flop , et après un check de Gross, Mohamed décide de manière assez étonnante de tout envoyer au milieu, à savoir 2,1 millions de jetons. Après un temps de réflexion, Cure avance la somme demandée et retourne , devant le adverse. Une Dame sur le turn lui donnera un peu d’espoir, mais la river scelle définitivement son sort. Bravo, tout de même, à Mohamed Mazouz pour cette belle 4e place.
Petit point sur les tapis actuels : Yann Vanlerberghe a pas mal recraché à droite à gauche (5,7 millions), Bernard Gross grappille des jetons par ci par-là (8,8 millions) quand Clément Cure se replace définitivement dans la course au titre (6,7 millions).
Il rate le podium
4e : Mohamed Mazou – 11 480 €
Il reste 3 joueurs (sur 425 entrée) Level 27 / Blindes : 40 000 – 80 000, Big Blinde Ante de 80 000 Moyenne : 7 080 000
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…