Déjà plus de 130 inscrits recensés sur ce Jour 1B. Autrement dit, on se dirige doucement mais sûrement vers un petit record des familles, pour changer ! En novembre 2018, l’édition deauvillaise avait explosé les records du circuit avec pas moins de 722 entrées. Il y a un mois, l’étape bordelaise lui emboîtait le pas avec une affluence encore jamais vue en Gironde, 551 buy-in. Alors pourquoi Ribeauvillé ne les imiterait pas, après tout ? Pour rappel, 400 inscriptions tout pile avaient été enregistrées ici il y a un an. Avec 236 entrants hier, il faut espérer une affluence de 164 joueurs aujourd’hui pour établir un nouveau record.
Un chiffre que l’on devrait amplement atteindre, sans vouloir jinx les organisateurs de tournoi. Puisqu’à l’heure d’écrire ces lignes, déjà 132 entrées apparaissent sur le tableau d’affichage. En sachant que nos passionnés de cartes ont encore toute la journée pour s’inscrire à l’événement, se préfigure un cru 2019 à inscrire dans les annales. Outre ce « point chiffres », quelles sont les forces en présence de cet après-midi ? En toute honnêteté, le field se veut bien moins sexy que celui d’hier. D’une part parce que les réguliers ont privilégié le Jour 1A, et d’autre part parce que je ne reconnais malheureusement que trop peu de têtes à mon goût. Rassurez-vous : nous aurons le temps de faire connaissance deux jours durant.
La dernière ligne Hendon Mob d’Ilias Izddine date d’un an jour pour jour. Vous l’autre compris, c’était à Ribeauvillé, lors du Main Event, pour une sympathique 5e place (8230 euros).
Guillaume Urvoy, régulier du circuit.
Seconde bullet pour Yann Jaeck, tout sourire en cette belle journée ensoleillée.
Pascal Rabany est lui aussi repassé par la case re-entry. En espérant que ce Jour 1B lui soit plus clément.
Au même titre que Marjolaine Loustau, qui tentera de rallier le Jour 2 et son mari Jean-Claude, qualifié.
Richard Viard, 54e l’an passé et finaliste du BPT Deauville 2017.
Arnaud Peyroles, vainqueur de la League Barrière 2016, a sorti sa plus belle écharpe à l’occasion de ce Main Event.
Un supporter de l’OM dans l’est, et bien why not. En espérant que son parcours ne soit pas à l’image de celui de son club favori en coupe européenne (trololo).
Il reste 127 joueurs (sur 132 entrées) Level 3 / Blindes : 200 – 300, Big Blinde Ante de 300 Moyenne : 52 000
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…