Coup d’accélérateur au retour de la première pause de la journée. A croire que ce break a donné des idées à certains, à savoir tout pousser au milieu. Ça ne s’est malheureusement pas passé comme prévu pour Saman Bieri : ce dernier à placé un 3-bet de 130 000 après une ouverture de 45 000 d’Aldo Lisi. Mais derrière, Mohan Malher a décidé de faire un malheur (lol) en envoyant la boîte pour 450 000. C’est snap call par Bieri, qui retourne , bien mal parti face aux Flèches d’en face. Pas d’accident, et le voilà crippled à 100 000. Mohan tutoie lui le million. Quelques instants plus tard, Bieri envoie le reste de ses jetons avec , insuffisant face au d’Aldo Lisi. Sa main restera devant à l’issue d’un board anodin.
Au tour ensuite de Fouad Toujani , vainqueur ici-même en 2015, qui se dirigeait pourtant vers un standard split face à Jacques Dolignon (photo de une), tous deux en possession de AT. Mais les dieux du poker en ont décidé autrement, puisque quatre carreaux sont apparus sur le tableau pour donner une flush plutôt chanceuse à Dolignon. En plein rush, l’ami Jacques va se charger d’envoyer dans le rail un certain Riad Saadoudi (mains inconnues), pour tutoyer la barre d’1,7 million de jetons.
Clap de fin pour Saman Bieri.
Planqué sous sa casquette, Jacques Dolignon s’en met plein les poches en ce début de Jour 3 !
Basil Yaiche frôle le million de jetons. Celui qui s’est construit une notoriété poker sous le pseudo « Basou » a englouti les 350 000 jetons d’Alain Bauer avec AK contre A3. De quoi lui donner un peu d’air, et surtout, plus de marge de manœuvre pour la suite du tournoi.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…