Bienvenue à tous pour cette étape toulousaine du Barrière Poker Tour 2019 qui va prendre place entre ce soir et dimanche ! Comme vous le remarquerez sans doute par vous-mêmes, je suis un petit nouveau dans le coverage de tournoi, aussi je vous demanderai un peu d’indulgence pour mon premier jour, et peut-être pour ma première semaine. Je suis un passionné de poker depuis longtemps, mais jongler avec un tournoi multi-tables sera sans doute une autre paire de manches que de suivre des lives commentés.
La température est montée brutalement aujourd’hui à Toulouse, sur l’île du Ramier où se dresse fièrement le casino Barrière. La page wikipédia de cette île nous apprend qu’au « XVIIe siècle, le site est le lieu de construction d’un moulin à poudre, mais ses explosions fréquentes menacent la sécurité de la ville. » Il est vrai qu’un moulin à poudre a l’air d’être une idée aussi brillante qu’une centrifugeuse à grenades, mais gageons que ce précédent historique donnera une teneur explosive aux affrontements des joueurs engagés dans cet événement.
Le buy-in pour ce main event est de 570 (500 + 60 + 10) pour un price pool estimé à 150000 euros ! Le BPT Toulouse est le troisième des 6 événements prévus cette année, après Bordeaux et Ribeauvillé.
Une des deux dernières tables du satellite T1 encore en cours
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…