Nicolas Ribeiro est très actif à la table 15, où il a été engagé dans plusieurs coups avec Zeneli, avec des va-et-vient au niveau des jetons. Ribeiro a un tapis impressionnant devant lui lorsqu’il se contente de limp au cut-off. Devant lui, Locatelli et Claude Delbourg payent respectivement en petite et grosse blinds. Au flop, . All-in de Locatelli à 37k, payé par les deux autres. Le side-pot grimpe rapidement entre Ribeiro et Delbourg, après un au turn, relancé 85k par Ribeiro et payé par Delbourg. La river : . Delbourg n’attend pas que Ribeiro finisse le geste qu’il esquissait pour miser avant de jeter ses cartes – il vient de rater son tirage flush max à pique. Ribeiro montre , contre le de Locatelli qui sort donc juste avant les 100 derniers.
Nicolas Ribeiro est assis devant un tapis confortable
Jaloux, Claude Delbourg a lui aussi décidé de s’asseoir devant un tapis confortable
Peu de temps après, la table continue de bouger, cette fois-ci en faveur de Delbourg : Zeneli ouvre à 15000 pré-flop, Delbourg revient sur lui à 35000, payés. Delbourg raconte la suite de la main : « J’ai les as, et le flop tombe, dame, dame, et une brique. Je le relance à tapis, il n’a plus grand-chose, et il me paye. Il a As-Dame. Le turn tombe : le dernier as. » C’est ainsi que Zeneli sort, laissant Delbourg avec un très beau tapis lui aussi (150 BB).
Les joueurs sont maintenant 88 avant la dernières pause de 15 minutes, pour un tapis moyen de 235400 jetons.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…