15 joueurs reviennent au jour 3 pour 397 inscriptions
Rémy Murcia marche sur cette fin de journée : il possède 5 fois plus que son dauphin !
Il nous a promis « d’en mettre partout demain ! »
Mehdi Violleau ne verra pas le jour 3. Pourtant second tapis à 17 joueurs, Mehdi n’a rien voulu savoir de l’ICM et a revanche voulu aller chercher Rémy Murcia, intenable à sa table. Et ce qui devait arrier arriva avec la rencontre fatale entre les deux énormes tapis. L’issue allait de toute façon créer un monstre et c’est la version XXL du monstre qui a été au finale créée avec la victoire de Rémy.
Le coup est très simple. Open de Mehdi du bouton avec , 3bet de la small blind, 4bet de Rémy en big blind avec , 5bet shove de Mehdi, fold en small blind et call en big blind…
Le flop offre un As et un Roi avec deux coeurs, et la turn délivre un magnifique qui offre flush à Mehdi, insuffisant face au full de Rémy. Coup de magie et stupéfaction à table. Rémy fait un strike : il va dépasser les 5000k, il élimine son dauphin et met un terme à la journée.
Mehdi Violleau est sorti par l’archi chipleader du tournoi sur le dernier coup de la journée
Car dans le même temps, Vincent Boria se fait aussi sortir sur la seconde table et les joueurs ne sont que 15. Le jeu s’arrête, pour opérer un chipcount et un redraw.
Notons que quelques instants plus tôt, c’était déjà Murcia qui avait éliminé le jeune Alexandre Malod dans une revanche bien sentie de plusieurs coups disputés plus tôt dans la journée, entre les deux comparses.
Alexandre Malod out en 18ème place, lui aussi victime de l’intenable Murcia
Tout ce joli monde se retrouve demain à 13h pour le dénouement. D’ici là le constat est sans appel : seuls trois joueurs dépassent de très peu la moyenne (Azouaou, Merah et Zaiat) et Murcia possède lui plus d’un tiers des jetons en circulation. Il a 5 fois plus que son dauphin. Tout simplement monstrueux !
S’il poursuit sa marche en avant, on voit difficilement qui pourrait l’arrêter demain…
Redraw des demies-finales :
Table 1 :
Siège 1 – Pietro Croce : 710k
Siège 2 – Yassine Azouaou : 1000k
Siège 3 – Victor Chervel : 610k
Siège 4 – Amar Merah : 1025k
Siège 5 – David Labrosse : 885k
Siège 6 – Sofiane Belkilani : 815k
Siège 7 – Amar Harrouche : 215k
Siège 8 – Rémy Murcia : 5205k (chipleader)
Table 2 :
Siège 1 – Frédéric Zaiat : 1000k
Siège 2 – Hakim Kaddour : 765k
Siège 3 – Pierre Marchal : 545k
Siège 4 – Christophe Ainet : 595k
Siège 5 – Samy Dubonnet : 790k
Siège 6 – Ali Rachedi : 825k
Siège 7 – Romain Marsolat : 515k
MOYENNE : 992k
La photo du champion de cette journée, Rémy Murcia
L’interview à chaud de Rémy Murcia, énorme chipleader
Avec un palmarès live limité à quelques tournois dans le sud, essentiellement disputés au casino de Cannes, on a voulu en savoir davantage sur celui qui sera l’attraction du jour 3. Rémy a bien voulu nous répondre à chaud, dans un calme étonnant.
Poker52 : En quelques mots, peux-tu te présenter ?
Rémy Murcia : Je suis Niçois d’origine, j’ai 24 ans et je viens d’être diplômé d’une école de commerce, master finances. J’ai trouvé un premier job à Nice et j’ai également des pistes à Paris.
Poker52 : Comment s’est passé ton tournoi jusqu’à présent ?
Rémy Murcia : Plutôt pas mal (rires timides). J’ai joué le 1B et bust sur les dernières mains. Du coup j’ao max late reg le 1C et me suis qualifié pour le jour 2 avec un tapis moyen (ndlr : Rémy a démarré avec 146k).
Puis j’ai commencé à monter des jetons et après j’ai eu un gros rush. Pour moi le poker, c’est un loisirs, j’ai bien gagné online mais je n’ai jamais vraiment voulu passer le cap du professionnalisme, c’est une vie trop particulière pour moi. J’aime jouer mais je n’ai pas le temps d’en faire davantage.
Poker52 : On t’a vu disputer énormément de coups. Comment qualifierais-tu ton jeu ?
Rémy Murcia : Hyper-aggro (rires). Après, je sais aussi changer de trajectoire et d’idées mais oui clairement la stratégie était de jouer énormément de coups et ça m’a plutôt bien réussi.
Poker52 :Comment envisages-tu le jour 3 ?
Rémy Murcia : Je vais sûrement continuer sur cette stratégie. Avec le dernier coup remporté, j’ai une belle avance et le but est de leur marcher dessus. Je pense même que ça va être encore pire demain. Surtout qu’il va falloir penser ICM aussi. Franchement, je vais en mettre partout demain !
Après deux jours de compétition intense sur le Main Event et les différents sides, cette première étape du WiPT à Toulouse s’achève ce soir, augurant une édition 2025-2026 prometteuse pour le plus grand circuit de poker gratuit en France by Winamax.
Que ce soit en matière d’organisation ou d’animations sur place, Winamax ne cesse de repousser les limites. Le lieu choisi était parfaitement adapté à un événement de cette envergure, et les retours des joueurs rencontrés sur place étaient unanimes : tous étaient ravis !
Pour ne rien gâcher, en fin de journée, deux joueurs du Team Pro Winamax sont venus pour dealer sur les tables du Main à 40 left. Un moment très amusant qui a amené un peu de détente et de fun dans ce moment plein de tension.
Le Main Event et ses 30 qualifiés
En fin de journée, vers 19h, le Main Event a donc qualifié ses 30 joueurs comme prévu. Mais avant cela, les participants ont dû tenir bon face à la pression de la structure durant la dernière ligne droite. Plusieurs joueurs sont tombés vraiment très bas en termes de stack, tandis que d’autres n’avaient pas forcément intégré l’objectif ultime de ce Day 2 : Survivre à tout prix jusqu’au Top 30 !
Ce fut donc une aubaine pour certains qui sont parvenus à se qualifier avec 50.000 jetons alors que les blinds étaient de 125.000 / 250.000. À 31 joueurs restants, une joueuse décide de pousser son tapis avec 5 blinds et QQ en main. Cette dernière détenait tout de même plus d’un million de jetons à ce moment-là ! Mauvaise nouvelle, elle est tombée sur un joueur qui la couvrait, et qui a décidé de payer avec AKo.
Dès le flop, un As apparaît, scellant ainsi son élimination. Des cris de joie et de soulagement éclatent alors dans la salle du MEET, et nos 30 joueurs restants trouvent alors le chemin de la qualif’.
Après la traditionnelle séance photo des qualifiés, certains joueurs ont partagé leurs impressions sur le tournoi. Un point revient régulièrement : la qualité de la structure.
Et pour l’avoir vécu de l’intérieur, difficile de ne pas être d’accord. Pouvoir débuter le Day 1 avec 200 blindes, sur des niveaux de 20 minutes (puis 30 minutes au Day 2), c’est un vrai luxe… surtout pour un freeroll ! Personnellement, je n’avais jamais joué de tournoi en self-deal, mais je dois dire qu’au final, c’est plutôt plaisant.
Une fois encore, Winamax avait tout prévu, car de nombreux floors étaient présents en permanence autour des tables. À la moindre question ou situation délicate, les joueurs pouvaient compter sur une assistance rapide et professionnelle de la part d’un personnel particulièrement qualifié. Chapeau bas !
Tous les qualifiés de cette étape seront donc conviés à la Grande Finale, qui se tiendra à Aix-en-Provence du 20 au 30 mars prochain. Mais avant cela, votre circuit préféré fera escale dans plusieurs autres villes comme Lille, Saint-Malo, Nantes, Colmar, Bourges, Bordeaux, Lyon… Sans oublier Paris, les 8 et 9 novembre prochains !
On se rapproche de la bulle sur le Main Event ! Ils ne sont plus que 52 restants, et on commence déjà à apercevoir des joueurs qui attendent LA main pour partir à tapis avec 2 ou 3 blinds. La règle est simple : les 30 premiers repartiront avec un ticket, et les autres devront se contenter d’un peu de cash crédité sur leur compte Winamax.
À ce stade, les blinds sont de 50.000 / 100.000 + 100.000, tandis que le tapis moyen est de 1.400.000 jetons.
En ce qui concerne les sides, c’est fait ! Sur le tournoi 8-Max qui avait comptabilisé 240 joueurs, la table finale a rendu son verdict, et les deux derniers survivants ont été gratifiés d’un ticket chacun pour la Grande Finale. Lors du dernier coup, le futur bubble boy est à tapis avec A9s, tandis que son adversaire call avec… 67o.
Paire d’As pour l’un et tirage quinte pour l’autre, c’est finalement la river qui viendra trancher ! La quinte rentre, les deux derniers joueurs du tournoi se qualifient et obtiennent leur ticket d’une valeur de 500 € pour Aix-en-Provence.
Les deux qualifiés du 8-Max
Sur le tournoi 6-Max, tout est allé un peu plus vite. Les éliminations se sont enchainées assez vite à 5 left, et les joueurs n’avaient pas froid aux yeux. Après avoir joué à 5 joueurs pendant environ 30 minutes, on avait déjà nos deux qualifiés !
À gauche, le bubble boy de ce tournoi qualificatif 6-Max
En marge des tournois, les joueurs du Team Pro Winamax se donnent à fond sur les Sit & Go ! Gus Hansen a le regard du tigre, tandis que Davidi Kitai n’est clairement pas là pour plaisanter ou distribuer ses jetons facilement. Gratuit ou pas, un Sit & Go reste une affaire sérieuse : on ne rigole pas avec la compétition !
Davidi peut même compter sur le soutien de quelques membres du Team, bien décidés à l’encourager jusqu’au bout.
On revient très vite pour vous donner des nouvelles du Main Event qui devrait bientôt arriver à la bulle !
Le Main Event avance bien, et les éliminations s’enchainent à un bon rythme depuis la reprise. On compte encore 103 joueurs en lice, tandis que l’average a pris un gros coup de boost ! Parmi eux, on signalera Zchance44 qui est toujours à table, tandis qu’Erika Moulet a rendu les armes il n’y a pas si longtemps. Rappelons-le : seuls 30 joueurs remporteront le Graal, et auront la chance de venir disputer la Finale à Paris
Aussi, il y a du nouveau du côté des sides. Sur le 8-Max, la table finale est en route ! Sur les 240 joueurs présents au départ, 8 joueurs sont en train de disputer la dernière ligne droite, avec l’ambition de terminer dans le Top 2 et de remporter leur ticket pour la Grande Finale.
Table finale du 8-Max
Juste à côté, la tension est à son comble sur le tournoi 6-Max. Sur les 180 participants recensés, les 8 joueurs restants sont en train de se débattre pour accéder en table finale. Comme sur le 8-Max, deux joueurs seulement repartiront avec un ticket pour la Grande Finale.
Chacun est déjà assuré de récupérer 20 € sous forme de miles, mais disons-le clairement, ça n’est pas pour cette maigre récompense que les survivants sont en train de batailler.