Au terme d’une finale marathon (plus de 11h), Jean-Paul Pasqualini s’adjuge la victoire en remportant son heads up face à Said Basri.
Après l’élimination de Cedric Rossi, le tête à tête entre les deux joueurs n’aura duré que quelques mains. Avec l’avantage en jetons, JPP va mettre constamment la pression sur son adversaire. Lorsque Pasqualini, 3-bet shove pour une énième fois, Said décide de payer avec [5s] [6d]. Il est dominé par le [6c] [8s] du Team Pro FullTilt.
Le croupier retourne le tableau [jd] [ad] [qd] [8h] [ac] et offre la victoire finale à Jean-Paul Pasqualini. La foule peut laisser exploser sa joie mais aussi son soulagement de voir enfin le tournoi arriver à son terme.
Said Basri est récompensé par un chèque de 40 823 euros pour sa très belle place de runner-up. En deux ans de carrière, il réalise là sa plus belle performance.
Jean-Paul pour sa part s’adjuge un nouveau trophée qui viendra compléter sa collection déjà bien remplie. Il démontre une fois qu’il est réellement un joueur à part capable de s’imposer dans n’importe quelle situation. Loin de marcher sur le tournoi, JPP aura connu une première journée très difficile où il aura flirté entre les limbes du classement et l’élimination. Mais en guerrier Pasqualini s’est accroché et a su profiter à fond de la structure pour attendre les bons spots. Il parvient ainsi à accéder à la finale avec un tapis moyen.
Une fois la dernière table constituée, il va s’envoler grâce à son coup contre Eric Haik avec les dames. A partir de ce moment il va dominer le tournoi, et même lorsque la structure à rattraper les joueurs (du à la trop longue durée de la finale) il aura su mieux que les autres gérer cette situation difficile.
Au final il s’impose devant 84 joueurs et remporte 61 235 euros pour sa prestation.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…