La salle de presse a été designée avec l’aide de David Lynch.
Commençons tout d’abord par rendre un hommage vibrant aux héros d’hier qui ont remporté l’épreuve oh combien difficile du Beer Pong, l’équipe des Celtics, ici photographiée en compagnie d’amis et de figurants (photographie Winamax)
Hommage vibrant, mais court. A la table de l’acteur Tewfik Jallab, Lima.Europa (qui a notamment fait partie de l’aventure Grindhouse avec Juanito, zChance44, Chevre.miel, mmmhl.Member) est en train de raconter une histoire de sandwich à Frédéric Delval, qui est actuellement en train de manger un sandwich, quand celui-ci dégaine une relance 3500 et Lima.Europa paye. Rien ne se passe au flop avec des As et des figures, et c’est sur le 5 du turn que Delval mise, avant de montrer un 5 quand Lima jette ses cartes. Méta-game, pour un méta-sandwich.
Tewfik Jallab et Lima.Europa
Frédéric Delval
Que faire quand on a As-Q, qu’on a payé tout du long des relances du high-jack en position, et qu’une patate à 12000 arrive à la river, sur un board 3-2-4-10-5 ? Et tout ça avec quelqu’un derrière ? C’est la difficile question à laquelle doit répondre Ricardo Ferreira. Il réfléchit un long moment avant de payer et d’être suivi sans hésitation par la grosse blinde. Résultat ? Ses deux adversaires montrent un 6-X et se partagent son argent.
Ricardo Ferreira n’en revient pas
Non loin de là, Hassan Bady extrait de la value low variance à Moncef Eddoubi, sur un board A-6-3-Q-10 rainbow, 5000 par 5000, jusqu’à montrer une paire de 3 qui fait brelan – pas de sueur froide sur la possible quinte, son adversaire jette certainement un as.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…