Le dénouement du Day 1C approche et les gros tapis commencent à faire leur apparition, à commencer par celui de Guillaume Rousseau qui qui partage avec ses voisins de table dune discussion épicée sur la manière de garder la joie et la bonne humeur à une table de poker où tout le monde essaye de se dévorer vivant (je retraduis en langage de divertissement familial).
Autre chapeau de paille avec un tapis qui devrait lui permettre de voir venir : Juanito, à l’autre bout de la salle.
A sa droite, Mathieu Papineau est déjà très bien et va l’être encore plus quelques secondes plus tard. Grégory Caudet vient d’ouvrir devant lui à 10K, il le tri-bet à 40, tapis, payé, et c’est paire de 7 pour Grégory contre As-Roi pour Mathieu, qui touche l’As à la dernière.
Juste après la main, il se dit désolé d’éliminer un camarade qu’il n’avait pas vu depuis longtemps – « J’aurais aimé que ce soit quelqu’un d’autre.
Alejandro Vasquez vient de rejoindre Guillaume Darcourt à sa table ; ils ont tous les deux des tapis respectables. Alejandro ouvre une main au high-jack dès son arrivée, payé par la BB. Le flop vient J-8-5, il mise et est payé. Vient un autre valet au turn, checké des deux côtés, puis un 6 à la river, que son adversaire mise rapidement. Trop, peut-être. Alejandro est suspicieux et paye avec As-5 qui l’emporte contre Q-9 en pur bluff.
Pendant ce temps-là, Anas met l’ambiance au sprint.
Il y a 210 joueurs dans le 1D turbo, avec toujours une demi-heure pour s’inscrire.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…