A une des tables réserves de la table télé, un potentiel chip leader, Isam Benhaddou, qui a une belle muraille de jetons devant lui.
Mais dans les minutes qui suivent, c’est clairement Jeremy Palvini qui se détache au-dessus du lot à 1,1 M de jetons, comme chip leader officiel.
Le solde de joueurs restants continue de descendre régulièrement, et on pourrait s’attendre à ce que la bulle éclate au galop comme la veille, mais cette fois-ci, personne n’a craqué. Pendant plus d’une heure, le main par main va battre son plein (qui est en fait un vide), avec des petits tapis qui doublent malgré la bonne volonté des gros à payer très léger pour en finir.
Cela avait d’ailleurs commencé dès la barre des 105, quand David Vergnes, armé d’un Q-10 de carreau, avait payé Patricia Almeras qui montrait paire d’as et doublait sans encombre.
A 104 joueurs, la bulle officielle, on pense que la libération va venir très vite, d’une table où s’affrontent paire de 2 (en danger) et 10-6. Avec Q-Q-3 au flop, puis 9 au turn, il y avait encore énormément d’outs pour faire sortir les 2, mais c’est un valet qui tombe, et l’attente reprend.
Le groupe de ceux qui voudraient que quelqu’un craque
Trois ou quatre fois encore, on pense tenir notre bubble boy (dont Antoine Goutard comme candidat potentiel, avec paire d’as), mais l’espoir reflue à chaque fois pour ceux qui veulent rentrer dans l’argent et dans le Theatro (et dans le jour 2). Et c’est finalement du coin des tables télé que vient la libération. Ultra short stack, Christian Ly part avec 6-9, payé par K-6 et le roi tombe au flop. C’est terminé ! Quelqu’un a craqué !
Photo Winamax
Rendez-vous demain pour le Day 1C, qui devrait battre les records d’affluence observés aujourd’hui !
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…