3 nouveaux joueurs viennent de sortir, alors qu’un break aura lieu à la fin du niveau en cours, lesquels se jouent sur 50 minutes à ce jour 3 (et une heure demain pour la finale).
Parmi eux, le très solide Thierry Vulgaire rend les armes, lui qui avait démontré un jeu tout en puissance hier lors du jour 2, maintenant un stack dans les sommets du classement. Parisien se définissant lui-même comme un récréatif sérieux, Thierry travaille à la RATP dans le civil, ce qui l’aide à avoir une gestion rigoureuse de sa bankroll. Le poker, pour lui, c’est avant tout un outil de constitution d’un patrimoine. Pour le poker champagne on repassera, mais voilà un joueur qui se fait plaisir, les deux pieds bien ancrés dans une réalité quotidienne que vivent la plupart des joueurs présents ici aux tables. Se faire plaisir tout en sachant gérer, voilà bien l’essentiel quand on vit sa passion du jeu.
Thierry Vulgaire termine à la 28ème place de ce Main Event, soit dans le top 1% des inscrits sur la ligne de départ. Bravo pour cette performance, qui lui permet d’empocher 3100€ !
Quelques minutes avant son élimination, on l’a vu disputer un coup serré face à Adrien Amorella. Sur un flop découvert en heads-up , Thierry de small blind check-raise à 1350k le bet d’Amorella au bouton pour 450k. C’est payé et Thierry pousse un minbet payé à 160k (la hauteur de la blind en cours) sur la turn . La river entraîne un double check pour découvrir les jeux : chez Vulgaire pour des tirages passés au travers et c’est Adrien qui empoche les jetons avec , bien freiné dans son agression par le jeu à l’envers de Thierry.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…