Un tournoi de poker au casino Es Saadi ne se fait rarement sans Anas Tadini. Et encore moins sans sa tchatche d’enfer, son rire communicatif, sa banane perpétuelle et ses petites sessions de trash talk ô combien croustillantes. Bref, Anas Tadini est ici à la maison, et n’hésite pas à le faire comprendre. Et rassurez-vous, inutile de sortir de la salle de presse pour se délecter des joutes oratoires de ce grand gaillard. Grand gaillard au grand portefeuille, hein, puisque ce monsieur a l’habitude de multiplier les bullets en guise de re-entry, pour le plus grand plaisir du prizepool global. Le fait est que le suivre sur un tournoi de poker ajoute une touche de folklore et une pincée de folie. C’est aussi ça, la magie de Marrakech. A mon dernier passage, Anas tutoyait les 100 000 jetons.
Un virage infernal, avec Malek Grabsi (à gauche), Anas Tadini (au centre) et Mounim Kaddouri (à droite).
On leur souhaite la bienvenue
Rakesh Lalwani, habitué des lieux au auteur de quelques performances ma foi pas trop dégueulasses au Es Saadi.
Mohamed Mamouni.
De retour d’un voyage aux Etats-Unis totalement EV+, selon ses dires, Mathieu Selides a toutes les armes en sa possession pour deeprun. Manque plus qu’à chatter.
L’ange gardien Corentin Ropert veille sur son poto Marius Conan. Le finaliste du Sismix 2018 est ensuite allé prendre place à sa propre table. Good luck à la jeunesse.
Jon Garde et Franck Pace.
La première ligne Hendon Mob de Jérôme Zerbib remonte à… 1997. Que les jeunes requins du online en prennent de la graine.
Late reg logique de Jean-Jacques Zeitoun, 3e cette nuit du High Roller.
Imad Derwiche partage lui aussi la table d’Anas Tadini.
Le finaliste (3e) de l’EPT Monte-Carlo 2012, en la personne de Bernard Guigon, multiplie les allers-retours entre Dakar et Marrakech pour s’adonner à sa passion.
Il reste 106 joueurs (sur 152 entrées) Level 5 / Blindes : 200 – 500, Big Blinde Ante de 500 Moyenne : 64 500
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…