Ce Day 1B ne manque pas de joueurs de prestige, à commencer par Mike Matusow, immortalisé ici à son maximum de bonne humeur. Matusow se retrouve dans une main en heads-up avec Roi-7 de coeur, sur un board 7 de trèfle, 7 de pique, 8 de coeur. Il check, tout comme son adversaire, relanceur initial. Le turn vient un 9 de coeur, Matusow est le roi du monde avec son brelan et son tirage couleur deuxième max, il mise 5000 dans un pot de 8500, c’est payé.
La river est un 10 de carreau, et il est forcé de checker puisqu’il est fort possible que son adversaire ait payé un tirage quinte au turn. Heureusement pour lui, tout va bien, et il remporte ce petit pot.
Parmi les invités de marque, on trouve également l’Argentin Nacho Barbero, qui doit se réjouir de la victoire de son équipe aujourd’hui.
A la table de Freddy Deeb, ça envoie du lourd : tout commence par une relance min préflop à sa droite, Freddy paye au bouton, tout comme les blindes. Le flop vient Valet de trèfle, dix de carreau, dix de coeur, et le relanceur original mise 3600. Freddy paye, les blindes tombent à l’eau, le turn est un 7 de pique. 15k, dit l’adversaire de Freddy, et celui-ci paye pour aller voir une river, qui s’avère être un 3 de carreau. Freddy a la décision après le check de son adversaire, et il mise 50k soit un léger overbet. C’est payé et Freddy montre 8 et 9 de carreau. Il empoche un pot de plus de 140k.
Patrick Bruel n’est pas venu tout seul, puisqu’il est accompagné d’un autre Français, Alexandre Amiel, producteur télé et régulier des clubs parisiens.
Dan Smith est également présent, qui taquine les presque 40 millions de dollars de gains en tournoi au cours d’une carrière prolifique.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…