Alors que le Hongrois Daniel Koloszar venait de faire appel aux services d’une masseuse, il se retrouve en bataille de blinds face à l’Autrichien Thomas Buzzi. Ce dernier, de BB, relance à 11 500 et Daniel décide de s’inviter dans le coup. Un rapide coup d’oeil sur les lignes respectives HendonMob pour constater que ces deux joueurs sont des habitués de ces tournois live et de ces buy-in. Voilà un coup qui vaut peut-être le coup d’oeil et on décide de rester dans la zone jusqu’au bout.
Engagé dans un gros coup, le Hongrois Koloszar a bien profité des bienfaits de son massage pour engranger de nouveaux jetons
Sur le flop , le Hongrois check et fait face à une mise de 11 500. Prenant quelques instants pour mener sa réflexion, il décide impassible de payer, tandis que la masseuse continue à s’affairer sur son dos nu. Nouveau barrel autrichien sur le turn et nouvelle réflexion hongroise avant de payer les 20k demandés. Sur la river , nouveau check et nouveau barrel pour 45k cette fois-ci. La tension monte d’un cran à table avec un pot équivalent à la moyenne des stacks encore en jeu. Le Hongrois prend le temps mais ne laisse rien paraître. Il finit par payer à nouveau et découvre chez son adversaire pour un tirage ventral transformé en bluff. Soulagé, il retourne pour top paire et également un tirage ventral avorté. Le Hongrois détient à l’issue de ce coup deux fois la moyenne en cours. Quant à l’Autrichien, bien entamé par ce mauvais move, il se verra éliminé deux mains plus tard.
Ils sont encore 178 en lice à pouvoir prétendre se qualifier pour le jour 2.
A droite, l’Autrichien Buzzi se retrouve à sec de jetons à l’issue du coup et se fera éliminer dans la foulée. Parfois, « hongrois » qu’on gagne et non en fait.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…