Disposées sur trois niveaux de l’hôtel casino, les salles où se déroule le Main Event nécessitent un ballet incessant des médias pour pouvoir suivre les nombreuses actions de cette première moitié de jour 1C. Dans des petites salles un peu confidentielles de l’étage, on découvre quelques pépites et plusieurs membres de la team pro Winamax, comme Bruno Lopes, Alexane Najchaus ou Mustapha Kanit. Ce dernier, connu pour sa maîtrise dans la gestion des masses et sa capacité à mettre la pression sur ses adversaires, se retrouve à pousser son tapis (pour un moins de 30k) dans un pot de taille quasiment équivalente. C’est sur la turn que Kanit de BB envoie ses jetons sur un board . Son adversaire, Pierre Lewandowski (un nom pourtant prédestiné pour savoir convertir les penaltys), hésite et finit par coucher sa main, permettant à Mustapha de revenir à l’average du tournoi.
Quelques mains plus tard, sur un coup non connu, on apprend que Kanit a rendu les armes sur ce tournoi. Sa collègue team pro W Gaëlle Baumann est également out sur ce 1C. Avant de passer par la case re-entry (autorisée une fois par jour 1) ou de tenter l’option turbo du jour 1D à partir de 19h.
Ils sont désormais 852 à s’être acquitté du droit d’entrée de 500€ pour ce Main Event, et 634 joueurs sont encore assis aux tables.
Ne laissant rien paraître, Mustapha Kanit joue les swings et met régulièrement la pression à sa table
Cette fois encore, ça passe face à Lewandowski
Les joueurs continuent à affluer sur les différents points d’enregistrement des tournois de la journée…
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…