Alors qu’un premier break vient d’avoir lieu et que les files d’attente pour s’inscrire aux différents tournois de la journée ne désemplissent pas, on profite de ces premiers niveaux pour déambuler au milieu des dizaines de tables installées dans pas moins de sept salles différentes des différents étages de l’hôtel Crowne Plaza.
Emilien Malebranche a décidé d’engager son tapis. Suite à l’abandon de son adversaire, il dépasse à nouveau le starting stack
Dans un pot ouvert, on découvre à la table 135 un board . L’Espagnol Santi Ibanez envoie 6 000 du bouton et voit son adversaire Emilien Malebranche pousser son tapis pour 36 800 de la BB après avoir check la turn. Ibanez semble dépité et finir par jeter sa main, en retournant une paire de Dames !
Santi Ibanez a la tête des mauvais jours, obligé d’abandonner sa paire de Dames sur board qu’il avait bien agressé.
Quelques tables plus loin, on retrouve un habitué de ces formats de tournoi. Samy Dubonnet, originaire de Montpellier, a réalisé un bel été américain avec trois places payées pour environ 50 000 dollars de gain en juin dernier à Vegas. Sur une ouverture UTG à 1200 de Gilles Masaud, Samy monte d’un cran de la SB pour 4200. La big blind d’Eylan Amsellem s’invite dans le coup et Masaud complète aussi pour un 3way. Sur un flop riche , tout le monde décide de checker. Après un nouveau check de Samy sur la turn , Amsellem prend le lead et envoie 5 800, suffisant pour remporter la main.
De gauche à droite, Samy Dubonnet, Eylan Amsellem et Gilles Masaud s’affrontent dans ce coup
Samy Dubonnet n’a pas eu besoin d’emporter sa casquette au vu de la météo. Mais il n’est clairement pas là pour faire du tourismMale !
Une table semble particulièrement bien épiée par les équipes médias de l’organisation : caméra, photographes, live stream. En y regardant de plus près, on découvre la raison de cette mobilisation : c’est le WIP Moundir qui semble au coeur de cet intérêt !
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…