En table TV (la 22, située au niveau inférieur du complexe), on retrouve quelques sérieux clients : le team pro Winamax Loïc Debregeas, Thomas Ham, Esteban Naegel ou encore Alban Juen. Plus qu’ailleurs, la tension y est palpable. Les joueurs qui y sont conviés passent par un sas media, photo prise à l’entrée et accompagnatrice qui mène les jetons du joueur. Les téléphones portables sont proscrits à table et doivent être déposés dans une banette à l’extérieur d’un cordon de sécurité.
La table VIP de ce Main Event
Sur un coup parti à tapis préflop, Alban Juen, top ISPT 2013 pour plus de 300 000 euros, avance ses derniers jetons avec et fait face à pour jouer l’avenir de son tournoi.
Si le flop lui est défavorable avec , la turn lui redonne un bel espoir avec une Dame . Mais la river sera cruelle et donne une quinte avec le et envoie Juen dans le rail.
Aux tables voisines, on retrouve Pierre Calamusa, avec un stack dans la moyenne, assis à la table de Matthieu Rodriguez notamment. A une autre table, le communicant et prochainement expat en Asie Sébastien Sergent quitte le tournoi. Avec un tapis incertain depuis quelques niveaux, il récupère toutefois un gain de près de trois fois le montant du buy-in. GG
Alban Juen aura eu un tour de montagnes russes gratuit pour son dernier coup dans ce Main Event
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…