Vous croisez régulièrement sa ganache sur les antennes de Top of The Pok aux côtés de PonceP : Rayane Mokhtar, aussi connu sous le pseudo « moktavarium », fait partie de ces grinders online aux dents longues travaillant des heures et des journée entières leur jeu. Le moindre détail compte, rien ne doit être laisser aux hasards. Et jusque-là, le poto d’Elisha Benguigui se porte plutôt bien dans le Main Event : 800 000 à mon dernier passage il y a 45 minutes. « Et baaah, on a chatté », me lâche-t-il tout sourire. Entendez, chatter les spots opportuns.
« J’ai d’abord éliminé un short stack à 17 grosses blindes avec les Rois contre paire de sept, pour grimper à 400 000, puis un autre avec As-Roi contre Roi-Valet. Je suis monté à 600 000 après ça », me résume-t-il. Et de poursuivre : « Puis il y a un autre gros coup, mais je ne peux pas dire ma main, car personne ne l’a vue : j’open, les blindes défendent. Sur le flop Valet-Valet-10, je c-bet 55 000 dans 87 000, et là, la grosse blinde raise à 200 000. Sur le turn six, qui ouvre un flush draw, il check call 123 000, puis je shoove sur la river, une brique, puis il fold ». Limpide.
Autre garçon chaud d’action : Pierre-Andre Devoille, celui-là même qui a fait péter la bulle en toute discrétion. Le coach Kill Tilt mène sa barque à merveille, lui qui pointe à un million de jetons tout pile, après avoir notamment pousser à tapis Alexandre Blanc sur un board , suffisant pour faire passer son adversaire. « Jusque-là, tout s’est très bien passé : j’ai eu des bons coups à tapis quand il fallait, un peu de réussite à la bulle, des spots d’open avec mon gros stack. Ça se goupille plutôt bien, et en plus Liverpool a gagné, donc tout roule ! », m’indique, aux anges, le fan de football.
Carnage : soixante éliminés sont à signaler en l’espace de 75 minutes.
Tableau de bord
Il reste 136 joueurs (sur 1 389 entrées)
Level 25 / Blindes : 7 000 – 14 000, BB Ante de 14 000
Tapis moyen : 510 000
Prix assuré : 1 100 €
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…