Niveau 19 – blinds 3000/6000 ante 6000 – 156 joueurs sur 1227 inscrits
Moyenne : 236 000
25 joueurs ont déjà pris la sortie de ce tournoi à l’issue du premier niveau joué. Et la bulle s’approche à grands pas.
Quelques nouveautés ont été instaurées pour ce jour 3.
Une table TV a été installée dans la nuit, afin de proposer un live de qualité.
Aux tables, des cartes time bank ont été distribuées aux joueurs. Par défaut, chaque joueur dispose de 30 secondes à chaque action pour prendre sa décision. Au-delà de ce délai, sa main est brûlée. Si le joueur souhaite bénéficier d’un temps de réflexion supérieur, il doit alors activer une de ses time bank. Ils en ont quatre en leur possession et chacune vaut trente secondes. Un écran de type iPad est posé devant chaque croupier et indique le temps dont le joueur dispose sur son délai de base des trente secondes.
Le Tournament Director Ryan Brodsky vient néanmoins d’annoncer au micro que tout joueur qui irait trop fréquemment au terme du délai des trente secondes et abuserait manifestement de ce mécanisme se verrait sanctionné par une pénalité.
Des joueurs avaient déjà en effet signalé des abus, dénonçant des joueurs qui jouaient la montre délibérément dans l’espoir de gagner des places…
On a déjà repéré quelques jolies tables, dont celle qui regroupe sur un virage (dans l’ordre) Sébastien Guinand, Davidi Kitai et Joni Jouhkimainen. On a connu plus facile !
Albert Sebag aura fort à faire également, avec Pierre « le magicien » Merlin à sa gauche et le toujours très actif Joao Vieira en siège 1.
Enfin, le jeune Lucas Sfez (« fils de ») donne une très belle impression. Sur une table hyper technique avec Dominik Panka ou encore Jack O’Neill, Lucas semble avoir pris la mesure de ses adversaires et on le voit régulièrement remporter des coups sans showdown et empiler des jetons.
Lucas Sfez très à l’aise sur une table pourtant bien difficile
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…