Niveau 8 – blinds 250/500 ante 500 – 250 joueurs sur 347 inscrits
Petite balade digestive entre les tables disséminées sur deux salles au retour du dinner break.
Le joueur espagnol Ramon Colillas arbore tout sourire le logo de son sponsor, héritage d’une épique victoire sous les tropiques, aux Bahamas, pour 5 millions et des brouettes.
A Barcelone, la seule question que les gens se posent à son sujet est de savoir s’il laissera un pourboire en cas de victoire finale…
Ramon Colillas lors de sa victoire aux Bahamas. Il arbore toujours le logo au pique rouge mais a depuis changé de chemisette. Ouf !
D’autres Français sont également assis, certains retentant leur chance après l’échec de la veille, à l’instar d’Arnaud Enselme, d’Arthur Conan ou de François Tosques. Ils accompagnent Jonathan Therme.
Niveau international, on découvre le visage toujours poupin de Dominik Panka.
Dominik Panka est à Barcelone pour disputer ce Main Event bien relevé. Le Polonais avait déjà tenté sa chance au jour 1A, sans succès.
Enfin, Michel Abecassis a récemment eu les honneurs du magazine maison, Poker 52. A juste titre pour l’ensemble de son oeuvre. Le tout jeune retraité vient renifler l’odeur de la poudre et du goudron et on le retrouve tout guilleret aux tables catalanes !
Winamax est venu en force dans la capitale catalane. Outre ses joueurs de la Team Pro et leur encadrement mené par l’inénarrable Stéphane Matheu, on a également pu croiser Jachara Ungell et Laurence Duplessisde Pouzilhac, présentes pour deux jours dans le cadre d’un événement presse.
Entre temps, les réseaux sociaux se sont fait l’écho du nouveau partenariat entre la room W et Mohamed Henni, avec un bon début de buzz bien trashy.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…