Niveau 2 – blinds 75/150 ante 150 – 271 joueurs sur 288 inscrits
Encore de nombreux Français ont fait le déplacement jusqu’en Catalogne, nullement découragés par les rumeurs de désorganisation du premier jour. On a déjà repéré Sofian Benaissa ou Antonin Teisseire.
Nadim Hage-Ali aime les casquettes, surtout les vintages comme sur la photo
Nadim Hage-Ali est aussi du déplacement et prend le temps de discuter un peu. Ticket pour le Main Event en main, Nadim ne sait pas encore s’il va s’asseoir directement ou prendre le temps et se poser un peu plus tard dans la journée. La structure très deep est de nature à lui offrir ce choix sans mettre en danger son tournoi.
On parle poker et voyages et Nadim n’est jamais avare de compliments sur la qualité du poker proposé au Sénégal. A cheval entre l’Europe, le Liban et le Sénégal, il connaît bien le sujet. Et n’est pas le seul, car de nombreux Français y ont posé leurs valises, comme Anthony Lellouche. Plus récemment, le chipleader du jour 1A Pierre Calamusa est également allé faire un tour à Dakar, qui dispose de jolis établissement dont le casino du Port.
Et puis la conversation s’oriente sur Barcelone. Toujours aussi sympathique le Français d’origine libanaise nous raconte son expérience sur le WPT 500.
« A quelques places de la bulle, j’ouvre deux Rois. J’ai le plus gros tapis de la table et me retrouve à jouer le coup contre un pro Party Poker qui a le second plus gros tapis de la table. On s’envoie bien en l’air, il a les Sept et sur le flop le croupier ouvre Roi Sept Deux. »
On sent déjà venir le sale coup mais on le laisse poursuivre.
« Et là tout s’emballe, on part à tapis et le mec touche son carré river ». Et merci le one-outter.
« Du coup, je flingue mon tournoi là-dessus. En même temps, vu ce qu’il s’est passé à la bulle, je ne regrette pas vraiment » conclut-il hilare.
Nadim fait référence au mic-mac que les joueurs ont vécu sur ce 500 record. Les écrans du tournoi annonçaient 350 ITM. Et puis après un recompte tardif, l’organisation se rend compte qu’il reste moins de 350 joueurs et que donc la bulle est passée… Moment de flottement et d’incompréhension. On revoit les écrans, et finalement s’affiche le nombre de 339 ITM ! Autant dire que ça change pas mal de choses, notamment pour les joueurs qui ont cru avoir passé la bulle et se sont envoyés en l’air avec leur tapis, histoire de monter des jetons. Bref, au final, la raison invoquée est une erreur du casino qui n’aurait pas affiché correctement les informations décidées par les organisateurs WPT.
Pour conclure sur une bonne note, l’histoire retiendra que ce WPT 500 a été un succès quant à sa fréquentation. Pour un buy-in de 500 euros, le vainqueur pouvait empocher un joli pactole de 215 000 euros, grâce aux 2 763 entrées comptabilisées ! La garantie était de 1 million et le prize-poo final représentait très exactement 1 340 055 euros.
Lukasz Fraczek a tout gagné : 215 000 euros, un joli trophée et deux nouvelles copines ! Bravo champion
Et c’est le Polonais Lukasz Fraczek qui aura la chance de décrocher le Graal. Saluons également le très belle troisième place du Français Alberto Ah Line pour un peu moins de 100 000 euros.
Alberto Ah Line prend une superbe troisième place pour 100 000 euros (un peu moins mais ne chipotons pas)
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…