Mizrachi est dans une situation critique et va devoir doubler bientôt. Double combinaison de stars, avec Lichtenberger et Everslage associé à une table, et de l’autre côté de l’entrée, Bonomo et Maria Ho. Cette dernière ne tarde cependant pas à sauter.
Adam Hendrix profite de la position pour aller chercher la grosse blinde de Patrick Bruel, qui défend une fois, mais jette sa main sur une mise au turn.
Phil Hellmuth semble de bien meilleure humeur qu’hier, même s’il a vu sa pile de jetons diminuer de moitié et va devoir réagir rapidement.
Le floor est appelé en table 803 pour un pot impliquant Fausto Tantillo et Greg Jennings. Nous sommes à la river, sur un board 10 de pique, 5 de trèfle, 7 de coeur, 9 de coeur, 3 de pique. Fausto fait un geste vers l’avant avec une énorme pile de jetons en main et Greg annonce « call » en jetant devant lui un jeton de 25k. Le problème : aucune mise n’avait été annoncée. Un premier floor arrive qui indique que la pile est jouée du fait du geste vers l’avant. Fausto ne parle pas anglais et demande à un compatriote de lui traduire ce qui se passe. Un autre joueur à table remarque qu’il a joué un autre tournoi au Wynn où une décision inverse avait été prise. Le floor appelle le general manager, qui se concerte avec d’autres floors. Un instant, on pourrait croire qu’ils vont fusionner d’un gigantesque mega-floor façon Dragon Ball, mais non. Jugement final : il y a bien mise, mais celle-ci peut être de mise minimum à la totalité des jetons que Fausto avait en main. Fausto indique qu’il mise 5000 (le minimum) et muck ses cartes dans la foulée, tout heureux de s’en tirer à si bon compte.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…