Tout de suite, j’ai été témoin d’un coup important entre Cary Katz et Gal Yifrach (Tommy Tran est également à leur table) : Cary met Gal face à une décision en misant 41k dans 85k, avec 4 carreaux sur la table dont l’As. Les deux joueurs commencent à parler de la main, Gal affirmant qu’il a une main forte, Cary commençant à lui répondre avant que la croupière ne leur demande d’arrêter.
Elle appelle le floor, et celui-ci explique qu’en heads-up, les joueurs n’ont pas le droit d’évoquer une main en cours. Gal finit par payer, et reçoit la mauvaise nouvelle : Cary Katz lui montre As de pique Dame de carreau. Gal muck.
Gal compte combien il lui restera s’il paye – Tommy Tran à sa droite (votre gauche)
Juste après, j’avance vers la table de Chidwick qui promène son regard dissolvant sur son adversaire de gauche. Il a relancé préflop du lowjack et son adversaire a surrelancé au cut-off. C’est payé, avec un pot de déjà 60k. Le flop semble inconséquent, 2 de coeur, 8 de coeur, 3 de pique, Chidwick mise 15k, payés. Le turn est un 5 de trèfle, Chidwick check, son adversaire part à tapis, et montre As-Roi. Mauvaise pioche, Chidwick a paire d’As et son adversaire Tyler Huculak prend la sortie. Avec ce coup Chidwick double et se donne un peu d’air (autour de 300k).
Negreanu est assis à côté de Yervand Boyadjian, qui promet de faire disparaître des joueurs – « ils parlent, ils parlent, et donc pfiouuu », fait-il en s’accompagnant d’un geste de la main.
Certains joueurs ont dû entendre parler de la section style puisqu’ils ont fait des efforts évidents pour y pénétrer. C’est le cas de Brewer par exemple, mais aussi de YoH Viral :
Toujours côté français, Romain Lewis semble avoir regagné quelques jetons, et Patrick Bruel est assis à côté de Dickhead (ce n’est pas moi qui le dis, c’est sa casquette) :
Enfin, pour compléter ce premier tour d’horizon, une photo de Juan Endara, qui a fini aux avant-postes hier, avec sa terrifiante casquette VEGAN.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…