Le célèbre super-héros Skullman, tel qu’aperçu dans le satellite.
La fin du jour 1B approche. Sur 1053 entrants, il reste 594 joueurs. Les blindes sont désormais de 1500/3000, soit une trentaine de BB avec le tapis de départ. On commence à partir all-in un peu dans tous les sens pour se refaire une santé ou aller sur les tables de cash games (les joueurs en parlent entre eux, je ne suis pas en train d’inventer) (mais ça m’arrive d’inventer).
Je viens de découvrir qu’un joueur s’appelle Duff Charette, et je trouve ça incroyable. Difficile à imaginer mais une fois qu’on l’a prononcé, il s’impose comme une évidence.
John Hennigan est présent (200k) et c’est un grand gaillard.
Autre grand gaillard, Phil Hellmuth semble avoir disparu de la circulation. J’ai peur qu’il n’ait sauté rapidement (le décompte du WPT me le confirme). J’ai encore perdu Patrick, que j’avais pourtant retrouvé, mais ils n’arrêtent pas de réduire les tables pour donner plus de place au satellite qui se joue au même moment.
Vince Van Patten a rejoint les candidats au jour 2
Parmi les éliminés, on compte Shaun Deeb et Bill Klein pour la deuxième fois tous les deux, Alexandra Botez. Parmi les gros tapis, Scott Wellerbach a encore progressé pour dépasser 500k.
Le tigre de Mikita ne semble pas lui porter chance puisque Badiakouski va devoir doubler pour atteindre le jour 2.
A la table de YoH Viral, un joueur visiblement en tilt paye le all in de ce dernier au turn, qui montre As Valet sur un board As-J-10, et le joueur a bien un As lui aussi, mais un kicker trop léger, il est éliminé. Yoh Viral a amassé un tapis impressionnant devant lui.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…