Il est là ! Phil Ivey, le nouvel ambassadeur du WPT, qui a bien voulu accorder une interview exclusive à Poker52 (à venir dans la version papier – merci encore à lui et à l’organisation du WPT !), est arrivé à 19h le jour 1C pour décrocher son siège pour le Day 2. On reconnait bien là la marque des champions qui ont l’habitude de monter les stakes au maximum avant même de s’assoir.
Auteur du même pari, Daniel « Jungleman » Cates semble mal parti pour parvenir à l’honorer. Il n’a plus de jetons verts devant lui (25k), ce qui signifie qu’il a certainement été impliqué dans un gros coup qui n’a pas tourné en sa faveur. Il avait d’ailleurs l’air dégoûté à la table, comme s’il se demandait si ce genre de choses pouvaient encore arriver en 2022.
Alors que je le prends en photo, il voit d’ailleurs son tapis réduire encore sur une défense de grosse blinde qui ne donne rien. L’autre Phil a lui aussi refait son apparition, très réservé à sa table (un calme à la Phil Helmuth, c’est-à-dire toujours un peu au bord de l’explosion quand même).
Au rayon célébrités, Robbi Jade Lew semble mal partie, avec un tapis à 27k selon le décompte officiel du WPT, qui va lui demander des prouesses si elle veut voir la couleur du jour 2;
Sur le côté de la salle prend place un 500 dollars bounty turbo qui permet à ceux qui sont déjà qualifiés comme à ceux qui ont perdu tout espoir de se défouler en envoyant des patates dans tous les sens.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…