Niveau 12 – Blinds 800/1600 ante 200 – 77 joueurs sur 194 entrées
Comment dire ? Le dernier niveau de la journée est frétillant.
Camel Meriem garde son calme, au centre d’une table tout en mouvement
Dans la foulée du post précédent, on a découvert un visage connu et qui plus est aux multiples talents. Camel Meriem est à la table où siège également Sonny Franco, dans le top 3 du chipcount. Ancien international de football, Camel va fêter ses 40 ans cette année. Le 18 octobre pour être précis. Et si vous voulez en découvrir plus à son sujet, vous pouvez toujours consulter sa page wikipédia (on en parlait également) ici, bien fournie.
Après des débuts à Sochaux, Camel Meriem a écumé les clubs du sud : Bordeaux, Nice, Monaco, Arles-Avignon et même Marseille ! Qui dit mieux ?
Meneur de jeu technique dans son ancienne vie, Camel apparaît très sérieux et concerné à sa table, dans un profil plutôt conservateur. Ce qui dénote fortement compte tenu de la dynamique endiablée qui travaille sa table. Chaque coup est relancé, chaque flop est attaqué et les mises ressemblent souvent à des parpaings qui cherchent le KO. Peu de showdown donc mais beaucoup de mouvements.
Avec un tapis confortable devant lui, Camel semble vivre une période creuse dans son poker. Card-dead ? Ou tout simplement peu à l’aise sur cette table de swings permanents ? Pour l’heure, tout cela ressemble bien à une traversée du désert…
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…