Le rythme de jeu s’est considérablement ralenti aux tables, à 11 joueurs restants. La perspective d’une table finale pèse probablement dans la tête de certains. Pourtant, quelques petits tapis feraient de bien belles proies pour les gros stacks de Jimmy Kebe ou Sonny Franco, les deux se situant au-dessus de la barre des trois millions. Alexis Ibarrola fait partie des joueurs qui ne peuvent plus se rater…
Nicolas Pacifico a vu également son niveau de jetons diminuer considérablement. Mais celui que les joueurs ont bien davantage l’habitude de voir dans ses habits de floor n’a pas dit son dernier mot. Alors que sa compagne et leur jeune garçon sont venus l’encourager, Nicolas est un peu à l’étroit entre les attaques régulières de Jimmy Kebe et de Abdelhamid El Khayati.
Et en l’espace de quelques instants, le jeu se décante à nouveau. Alexis Ibarrola envoie tout pour 230 000 et se fait payer par Hassan Fares du bouton. Nicolas Pacifico, à qui il ne ressemble plus grand chose, décide également de payer de grosse blind. Les joueurs découvrent un flop A A6. Check-check jusqu’au bout pour turn 10 et river J.
Alexis Ibarrola montre pair de Quatre, dernier de la classe face au Sept de Nicolas et A 8 de Hassan pour brelan floppé.
Alexis Ibarrola sort à la 11ème place
La main suivante, Nicolas envoie tout et tombe sur Abdelhamid El Khayati qui remporte le coup anecdotique. Très beau parcours pour le sympathique floor, qui très intelligemment évite la publicité que lui aurait valu une table finale et reste aisni sous les radars.
Nicolas Pacifico, bubble boy de la table finale. On le reverra très bientôt autour des tables de poker, dans son habit de floor cette fois
Les joueurs disputent désormais des niveaux de 75 minutes, et la table finale se met désormais en place à 9 joueurs.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…