Niveau 21 – 10k/20k ante 2k – 32 joueurs – Moyenne 527k
Avec près d’un million avant le coup, Sandrine Phan est toujours en lice, malgré le mauvais coup qu’elle vient de prendre face à Fabrice Amouyal. Après une relance du bouton de Sandrine, Fabrice pousse 441k et tapis de big blind. Le croupier n’a même pas le temps d’annoncer « tapis » que Phan a déjà avancé une pile de jetons rouges (les nouveaux entrants, d’une valeur de 25k). On se dit alors que sa marche en avant continue avec une grosse premium et les jeux retournés affichent les Dames pour Fabrice contre As Roi. La main faite va tenir et Fabrice peut exprimer sa joie avec un poing serré, rageur.
Sandrine, tout en flegme, ne laisse rien transparaître.
Sandrine Phan paie le tapis et perd
Debout, Fabrice Amouyal est soulagé : il va continuer son beau parcours
Table voisine (elles ne sont plus que 4 à fonctionner sur le Main Event), on assiste à un échange d’amabilités feutrées entre Frédéric Hebette et Julien Montois, le second sur relançant de big blind la mise du premier au bouton. Fold de Hebette, classique. Mais Montois montre les dents en annonçant qu’il ne compte pas non plus se laisser voler ses blinds et ça n’a l’heur de plaire à Hebette. Claude Mamalepot, assis entre les deux nouveaux meilleurs amis, essaie, sans convaincre, de détendre l’atmosphère et s’invite dans le coup suivant, qui part sur les mêmes bases.
Frédéric Hebette, Claude Mamalepot et Julien Montois, pour un virage à l’ambiance assez tendue
Enfin, table leader, Danny Covyn a changé la configuration d’empilement de ses jetons. Ce qu’il n’a en revanche pas changé c’est son aptitude à lire et à jauger ses adversaires. Après avoir sur relancé Laidouni river, pour une tentative de vol avorté avec hauteur Valet, il élimine Nicolas Tchidemian en payant le tout petit tapis de celui-ci avec Sept et Trois. Il finira avec deux paires et quelques jetons de plus dans sa besace.
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…