Niveau 5 – blinds 150/300 ante 300 – 85 joueurs sur 116 inscrits
Reprise des réjouissances, après une pause d’une heure bien méritée.
Ils sont toujours là :
niveau tricolore, on a toujours les Team Winamax Kitai et Calamusa, Alexandre Reard, Lucien Cohen (retombé à 12 000 jetons), Corentin Ropert s’est posé à la gauche du King Fitoussi, Elky et François Tosques complètent encore le contingent bleu blanc rouge.
quant au field étranger, il comporte toujours le duo finnois Juha Helppi et Joni Jouhkimainen ou encore Javier Gomez Zapatero
Un duel opposant Arnaud Enselme à Imad Derwiche s’est soldé par l’élimination prématurée du premier joueur. Avec , Arnaud va tout mettre dans un jeu de check-raise-reraise sur un board , derrière la flush floppée adverse avec .
Dans le même temps, Pierre Calamusa enchaîne les swings un peu comme à son habitude. Après avoir doublé avec les Rois juste avant la pause dîner, le voilà qui multiplie les petits coups dès son retour.
L’Espagnol Javier Gomez Zapatero
Elky tout sourire, Arnaud Enselme tête baissée (à droite). Ce dernier sera éliminé quelques mains plus tard par Imad Derwiche
Au passage, notons que les tables de cash-games ouvrent à vitesse grand V et jouxtent les tables du Main Event. Il est parfois étonnant de suivre un joueur sur une table, puis de le retrouver quelques minutes après à la table voisine mais en cash. Plus sérieusement, on souhaite bon courage à nos amis photographes, et notamment ceux de l’équipe WPT, pour cadrer les joueurs du Main, lesquels ont accepté par défaut de figurer sur les publications officielles et accréditées, sans shooter un visage de cash-game, ce qui est le plus souvent rigoureusement interdit…
C’est au terme d’une longue finale que Yoann Kaminisky s’est finalement imposé et a décroché l’épée dédiée au gagnant de cette compétition. Peu d’observateurs auraient misé sur ce joueur discret, passé par des montagnes russes de coinflips au Day 3, et ayant frôlé à plusieurs reprises l’élimination. Il aura également bénéficié d’un étonnant play d’un short-stack à six joueurs restants, lorsqu’il relance avec K-10 offsuit, et fait coucher un short-stack (6BB) qui tenait A-10 en main…
Le fort sympathique Patrice Espinasse, qualifié lors d’un freeroll et journaliste à Midi Libre de son métier, finit runner-up, après avoir pratiqué un poker solide et plus agressif qu’on ne l’aurait imaginé. Le chipleader, Tahar Said, ainsi que le champion 2024, Jérémy Cauchard, n’auront pas réussi d’exploit, finissant respectivement 5ème et 6ème.
Il faut saluer l’excellence de l’accueil assuré par les équipes locales du Pasino Grand, ainsi que de l’organisation assumée par tout le personnel de Texapoker. Alliés à Winamax, ils ont créé un festival sans aucune fausse note, populaire et extrêmement professionnel.
L’attente a été longue, très longue puisqu’il était 1h30 matin passée lorsque que trois éliminations d’affilée ont scellé le sort des neuf survivants de la grande finale. Parmi eux, le champion 2024 WiPT, qui arrive avec le plus petit tapis, mais surtout un solide chip leader, grand habitué du live midstakes, qui aura marqué les esprits après un fold AA étrange en demie finale face à son poursuivant, le très agressif et très chanceux PL Quandalle…
Le stream de la finale est bien sûr à retrouver sur Winamax.fr à partir de 14h !
Au retour du dinner-break, toujours dix-neuf joueurs en lice, et dix éliminations à attendre pour déterminer la table finale. Parmi eux, la belle histoire continue pour les deux qualifiés freeroll des étapes live, qui jouent solidement, ainsi que pour le vainqueur de l’an dernier qui a perdu la majeure partie de son stack avant la pause contre Paul Pirès-Trigo, notamment lors d’un bluff manqué à la river avec… rien contre top-paire, pour près de 5 millions de jetons…