fbpx
Connect with us
center>

News

Layne Flack, l’enfant prodige du poker, est mort à l’âge de 53 ans

Published

on

Il avait 53 ans au compteur, et des victoires par centaine. Celui que beaucoup estimaient être un des young guns du poker dans les années 2000, brillant, agité et météorique, n’aura finalement pas survécu ses contemporains.

Layne Flack est mort cette nuit, et toute la communauté des joueurs, de Daniel Negreanu à Mike Matusow, en passant par Jennifer Harman (J’ai « staké » Layne Flack un jour dans une partie, et nous avions convenu de six choses interdites à ne pas faire de sa part ; dès le premier soir, il a transgressé toutes ces règles, et on en a bien rigolé, a-t-elle tweeté) ou Phil Hellmuth) est unanime quant au caractère exceptionnel de la trajectoire de Flack. En guise d’hommage, nous republions un article qui lui était consacré lors d’une édition passée des WSOP.

LE JOURNAL OFF DU POKER
[WSOP Journal Off Event #13] Layne Flack, le retour de l’enfant prodige

Comme Las Vegas, les World Series sont à la fois le problème et sa solution, une hydre qui engloutit en masse ses inféodés les plus faibles et célèbre, des années plus tard, des résurrections qu’on n’attendait plus. Hier, un banal tournoi à 2500 $ (Omaha Stud Hi-Lo, Event 13) a ainsi remis dans la lumière un de ses plus brillants rejetons, Layne Flack.

Une véritable attraction pour les old-timers, un wonder-kid d’une époque révolue. Flack est « né » médiatiquement à la fin des années 1990, après sa victoire de 1997 au Hall Of Fame Poker Classic, puis une année plus tard en runner-up d’un NLHE 2 000 $ aux WSOP, finissant devant Scotty Nguyen. Pour tous, Flack est l’héritier direct de Stu Ungar, comme une réincarnation apparue à la surface de la planète poker au moment même où le Kid Ungar se laissait emporter par une overdose dans un motel perdu de Glitter Gulch. Héritier, Flack, car directement dans la lignée de Ungar : un joueur instinctif, terriblement brillant, sûrement trop pour un monde du poker qui à cette époque déjà tendait à s’aseptiser, et un adepte de l’extrême, goûtant à toutes les drogues (alcool, cocaïne, PCP, crystal-meth), broke au quotidien, gagnant à tout jamais.

Demandez à ses amis – et ils sont encore bizarrement nombreux – de vous parler de Flack, et tous auront le même sourire gêné, plein d’affection. Ted Forrest, son backer de l’époque, avait dû se battre comme Billy Baxter avec Stu Ungar, à le sortir de son lit pour qu’il descende au Horseshoe. Pendant ces années, Flack vit avec une bouteille de bourbon à portée de main. « Un matin, Hellmuth et Forrest viennent me chercher dans mon lit, en hurlant pour que je me réveille. Il paraît que j’étais en table finale d’un tournoi des World Series, j’avais complètement zappé, trop saoul pour m’en souvenir. » Quelques minutes plus tard, au bout de trois mains, il élimine le chip leader, et entame sa route vers son premier bracelet.

Au début des années 2000, Flack goûte à la drogue, via un ami qui lui passe une pilule d’ecstasy. Avant cela, Flack s’était contenté de l’alcool, avec un excès rare. « C’est le meilleur ivrogne que j’ai jamais vu jouer au poker », se contente de résumer un croupier du Horseshoe de l’époque. Pour Flack, la drogue est une nouvelle étape dans sa vie d’addict, et elle coïncide avec ses années les plus brillantes en termes de poker, puisqu’il totalise plus de 2 000 000 $ de gains entre 2002 et 2004. « À cette époque, je n’ai jamais joué sobre », nous confiait-il l’an dernier à la pause d’un tournoi des World Series, les cheveux en brosse et la mine reposée. « Je n’ai même pas vu le monde du poker évoluer, tout allait simplement, j’étais défoncé 24h/24, et les jetons venaient vers moi. »

Étrangement, ses années de rehab, passées à décrocher, coïncident aussi avec ses moins bons résultats. « Daniel Negreanu m’a pris en main, il a payé de sa poche ma cure de désintoxication, et toute ma vie, je le remercierai pour cela. J’étais broke, sans le moindre sou, des gens se sentaient trahis par ma conduite, et je roulais à 200 à l’heure vers un mur d’acier, le sourire aux lèvres… » Hier, en finissant premier du Day 1, Flack a renoué avec un succès qui lui échappait depuis quelques saisons.

S’il finit en places payées ou, mieux, renoue avec la victoire, combien devra-t-il à ses backers ? Que fera-t-il du (petit) pourcentage qui lui restera ? « Vegas est la ville au monde où se retrouvent les plus grands arnaqueurs, les plus belles putes et les dealers qui ont la meilleure came. Quand tu tombes là-dedans gamin, comme moi, tu ne te rends pas compte que tu as sauté à tout jamais dans la fosse aux requins. Et t’as beau essayer, rien n’y fera : tu ne t’en sortiras jamais », résumait-il, lucide, il y a quelques années à des confrères anglais. S’en sortir, ca sera revenir, demain, tomber sept fois, se relever huit.

Continue Reading
Advertisement
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

News

Pro Dream débute le 16 avril sur PMU Poker !

Published

on

Depuis 2013 PMU Poker® permet à un joueur de réaliser son rêve pendant un an au sein de la Team Pro PMU® en participant à des tournois internationaux prestigieux.  Pour cette nouvelle édition de « Pro Dream » qui débute le 16 avril 2025, les joueurs devront franchir plusieurs étapes avant d’atteindre la grande finale  le 15 mai prochain, avec comme objectif ultime  un contrat d’une valeur de 50 000 € pour participer, sous les couleurs PMU Poker®, à des tournois dans le monde entier, de Paris à Las Vegas, ainsi que sur les plus belles tables Online.

L’ensemble des finalistes remporteront quant à eux un package de 4 250€ pour participer aux championnats du monde de Las Vegas !

Durant 1 mois, la plus belle des compétions online, ouverte à tous, fait son retour et se déroulera en 3 étapes de qualifications.

Du 16 au 29 avril, auront lieu les qualifications de la première phase de compétition (Step 1),
Afin de donner à tous les joueurs leur chance, et de permettre à plus de 60 d’entre eux de se qualifier, même gratuitement, PMU Poker® propose plusieurs voies de qualification durant 15 jours de compétition :

  • 60 joueurs seront qualifiéssur la base de différents classements sur plusieurs formats de jeu (20 via les Twisters du 16 au 19 avril ; 18 joueurs qualifiés au total grâce aux 2 Leaderboards Tournois sur 3 jours du 21 au 23 avril ; le Challenge Cash Game qui se déroule du 24 au 27 avril qualifiera 12 joueurs ; le Freeroll Pour Tous le 28 avril délivrera un ticket pour le step 2 aux 6 meilleurs joueurs sans qu’ils n’aient eu à débourser le moindre centime, enfin le Freeroll Spécial Mission délivrera 4 dernières places gratuitement aux meilleurs joueurs ayant joué 10 tournois PMU®, hors satellites et freerolls, entre le 16 et le 29 avril 2025.)

Du 2 au 6 mai, la deuxième phase de qualification (Step 2) permettra aux joueurs d’atteindre la finale

Le Challenge tournois #1 aura lieu du 2 au 4 mai, un leaderboard basé sur certains tournois PMU® qualifiera chaque jour le meilleur participant, soit au total 3 joueurs, pour un accès direct vers la finale et le jury de l’édition Pro Dream 2025. Afin de récompenser le joueur le plus régulier du challenge, une dernière place qualificative sera décernée au meilleur joueur de la période qui n’aurait pas eu la chance de se qualifier sur les leaderboards journaliers.

Le Challenge Tournois #2 du 5 au 6 mai, permettra à 2 autres joueurs de se qualifier pour la finale, à savoir le premier de chaque classement.

Du 15 au 7 mai, la grande finale réunira les 6 finalistes (ou 7 si le Ticket d’Or est décroché par un joueur)
Durant cette finale, les qualifiés auront notamment 45 minutes pour se présenter, montrer leur parcours et les meilleurs aspects de leur personnalité afin de convaincre le jury final de Pro Dream que parmi l’un d’eux se trouve le successeur du dernier Pro Dream en la personne de Jérémy Surinach “Gerem2211”.

 En plus des deux sessions de rattrapage, PMU Poker® offre la possibilité de décrocher à tout moment le Ticket d’Or : le premier joueur qui remporte au moins une fois le King, la Queen et le Jack entre le 16 avril et le 6 mai, se verra qualifier pour participer à la grande finale et remportera d’emblée son package pour participer aux championnats du monde de Las Vegas.

Continue Reading

Coverage

[Finale WiPT — High-Roller] Cent joueurs encore en lice

Published

on

Les tapis ne sont pas toujours impressionants, mais il reste tout de même encore 100 joueurs dans le high-roller à 1000€ qui a commencé hier à 17h, et fait une pause à 1h30 dans la nuit. Il a repris 30 minutes avant le Day 3 du Main Event, et compte toujours plus de 100 participants (sur 284 entrants, puisque le re-entry était encore possible au premier niveau du jour), avec un chipleader, Stau Dacher, qui pointe à 156 BB. Le tournoi se finira dans la journée, peut-être même plus tard que le Day 3 du Main Event, qui amène à la finale. Tour de salle, entre Sonny Franco, Aurélie Réard, Julien Sitbon, Leo Margets, Philippe Ktorza, Bruno Fitoussi, Romain Lewis, Davidi Kitai, Cécile Ticherfatine, Pierre Calamusa, Angelo Besnainou et autres Antonin Teisseire.

Continue Reading

News

[Finale WiPT — Day 2] Avant que les tables ne cassent…

Published

on

Au vu du rythme effréné des éliminations, mieux faut faire vite un tour dans le field pour traquer les rares sourires côté « All-in & call ! » Notre photographe Jules Pochy vient d’y passer une bonne heure… Tour d’horizon.

Rémy Biechel, qualifié in extremis lors du dernier Day 1, a le sourire

Skyart, toujours présent !

Finaliste du Main Event WSOP, ca aide côté bankroll…

Gaelle Baumann arbore encore le logo Winamax, au beau milieu de Mickey & Minnie

Cécile Ticherfatine, l’un des plus gros stacks du Day 2, toujours solide

Continue Reading
Advertisement

Buzz

POKER52 Magazine - Copyright © 2018 Game Prod. Design by Gotham Nerds.